Le Maroc a espionné des ministres algériens en France

Nouveaux rebondissements dans l’affaire du policier français soupçonné d’avoir transmis des informations aux services de renseignement marocains. Selon le journal Libération, l’affaire ne concerne pas que la transmission de manière illégale d’informations sur des ressortissants marocains fichés « S ». Dans le domicile de son contact marocain, un certain Driss A., les enquêteurs français ont découvert des documents qui pourraient nuire aux relations entre Alger et Paris.

« À son domicile, Driss A. conservait des documents de la PAF sur le passage de frontière d’un ancien haut responsable algérien, ainsi que deux notes de l’ambassade algérienne à propos des passages de deux ministres en exercice dans le pays voisin et éternel rival du Maroc », affirme Libération qui ne fournit pas les identités des ministères. « Une négligence, arguera Driss A., selon qui les documents ont glissé par erreur… », ajoute Libération.

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Le policier en poste a été inculpé le 31 mai dernier pour corruption et violation du secret professionnel. En échange des informations fournies aux services marocains, l’homme proche de la retraite aurait bénéficié de séjours gratuits au Maroc.

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