Politique

Le MSP met en garde contre les conséquences d’une candidature de Bouteflika

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) persiste et signe : le président Bouteflika, dont la candidature pour un cinquième mandat est annoncée par ses principaux soutiens, est dans l’incapacité d’exercer encore le pouvoir.

Le bureau exécutif du parti, à l’issue de sa réunion hebdomadaire, réaffirme que « le président Abdelaziz Bouteflika est dans l’incapacité de demeurer au pouvoir à cause de la nature de sa maladie et que sa candidature pour un cinquième mandat n’est pas dans son intérêt, mais dans celui de ceux qui bénéficient de la situation », lit-on dans un communiqué du parti rendu public ce mercredi 6 février.

Dans le même sillage, la formation de Abderrazak Makri met en garde ceux qui s’apprêtent à offrir un cinquième mandat consécutif au chef de l’État : « Ils doivent assurer leur responsabilité entière devant ce qui pourrait découler de leurs manœuvres politiciennes comme dangers potentiels pour l’Algérie. L’histoire retiendra leur comportement s’ils venaient à franchir le pas et à mobiliser les moyens de l’État pour faire passer leur projet. »

Le parti réitère par ailleurs l’importance du scrutin à venir, « annonciateur de la fin d’une époque et du début d’une nouvelle ère où la priorité ne sera pas au positionnement personnel ou partisan, mais au resserrement des rangs. Une nouvelle ère où il faudra éviter la dispersion des efforts et la réédition des expériences infructueuses ».

Aussi, le MSP appelle à une large adhésion autour de la candidature de son président, Abderrazak Makri, de tous « les démocrates sincères et ceux qui croient véritablement à l’État civil et à la protection de l’institution militaire des manœuvres politiciennes ainsi que de tous les militants pour la réforme et le changement ».

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