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Le parti de Benflis rejette les propositions de TAJ et du MSP

Le parti de Benflis rejette les propositions de TAJ et du MSP

Le parti Talaiou El Houriyet de l’ex-chef du gouvernement, Ali Benflis a plaidé ce samedi pour la tenue des élections présidentielles dans les délais fixés par la Constitution, seule option à même « d’éviter au pays l’instabilité ».

« Talaiou El Houriyet est convaincu que la tenue des élections libres, correctes et transparentes dans les délais de l’échéance fixée par la constitution, est de nature à éviter au pays le danger de l’instabilité et permettra au peuple d’exprimer souverainement ses choix », indique ce parti dans un communiqué sanctionnant la réunion de son bureau Politique.

Cette option est une façon diplomatique du parti de Benflis de rejeter les propositions de TAJ et du MSP, dont l’une plaide la tenue d’une conférence du consensus avant l’élection et l’autre le report de l’élection d’une année. « Au moment où le régime en place n’a pas jugé utile de répondre aux propositions responsables et sérieuses des partis d’opposition et de personnalités nationales pour une sortie consensuelle de la crise, et n’a pas hésité à les accuser de vouloir semer la discorde (fitna) et de déstabiliser le pays, des cercles de ce même régimes découvrent aujourd’hui, à 04 mois à peine de la fin du mandat présidentiel que le dialogue et les consultations ont des vertus », rappelle le parti de Benflis dans une allusion à toutes les initiatives émanant de lui, mais également de la CLTD.

Ces « initiatives », selon le parti de Benflis, participent de « scénarios » destinés à faire perdurer le régime. « La crise politique a grandement affecté le fonctionnement normal de tout le régime politique. Le pouvoir en place n’a jamais été aussi autoritaire, et l’espace des droits et libertés plus restreints, et la gouvernance n’a jamais été pire qu’aujourd’hui. La corruption est également devenue plus répandue », observe ce parti.

« Cette situation s’aggrave et se complexifie, en raison de la confusion qui règne, en particulier, à l’approche des élections présidentielles prévues, ce qui a rendu l’espace politique plus flou, plus ambigu et opaque, exposant ainsi notre pays à une instabilité certaine et dangereuse », estime-t-il.

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