Économie

Le pétrole repart en baisse, l’Arabie saoudite promet de garantir la stabilité des marchés

Les cours de pétrole ont entamé la semaine en baisse, après un week-end marqué par la confirmation de la désescalade entre l’Iran et les États-Unis. Le Brent, référence pour le pétrole algérien, a cédé 1,58% à 64,08 dollars. À New York, le WTI a cédé 1,73% à 58,02 dollars.

En cinq séances, le Brent a perdu 6,3%. Il rend tous les gains qui ont suivi la mort le 3 janvier du général iranien Qassem Soleimani dans un raid américain. Les cours avaient alors fortement augmenté dans un contexte de crainte d’une escalade militaire dans la région du Golfe.

Mais, ce week-end, après dix jours de crise, le ton était à désescalade. À Washington, le chef du Pentagone Mark Esper a assuré que Donald Trump était toujours prêt à discuter avec l’Iran « sans condition préalable ». Les États-Unis sont prêts à évoquer « une nouvelle voie, une série de mesures qui feraient de l’Iran un pays plus normal », a-t-il ajouté.

Dans ce contexte, le ministre saoudien de l’Énergie, Abdel Aziz ben Salmane, a assuré ce lundi que son pays avait pris toutes les précautions pour assurer la sécurité de ses infrastructures pétrolières et qu’il garantirait la stabilité des marchés dans un contexte de tensions accrues dans la région.

« Nous avons pris toutes les précautions possibles » pour protéger nos infrastructures, a dit le ministre, cité par l’agence AFP.

« Quand les infrastructures pétrolières du royaume ont été attaquées il y a quelques mois, nous avons agi vite et avons maintenu la stabilité de l’approvisionnement en pétrole et c’est cela qui compte pour les consommateurs », a souligné le ministre saoudien. « Nous avons protégé l’économie mondiale », a-t-il ajouté.

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