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Le PLJ de Mohamed Saïd soutient le dialogue, appelle Tebboune à décréter des mesures d’apaisement

Le PLJ de Mohamed Saïd soutient le dialogue, appelle Tebboune à décréter des mesures d’apaisement

Le Parti de la justice et de la liberté (PLJ) de Mohamed Saïd appelle le hirak populaire à répondre favorablement à l’appel au dialogue lancé par le président de la République.

Tous les succès acquis par le hirak « en un temps record » mettent ses animateurs « devant une responsabilité historique, celle de trouver un cadre légal à leur action afin de contribuer à l’instauration du nouveau régime, au lieu de rester dispersés en courants et appartenances idéologiques incompatibles, dominés par la surenchère politique au détriment du réalisme », écrit le parti dans un communiqué rendu public, ce samedi 21 décembre.

Plus explicite, il ajoute : « L’intérêt national commande de réagir positivement à l’appel du président de la république au dialogue, et de l’aider à mieux écouter les revendications des marches populaires hebdomadaires encore non acquises au processus électoral qui vient de se dérouler ».

Le PLJ estime que « le temps presse face à la dégradation de la situation économique et financière du pays qui ne tolère plus davantage de perte de temps, et de persistance de tension et de divisions nées des circonstances du déroulement des dernières élections présidentielles », et « la coopération de tous est impérative ».

Il reconnait néanmoins que « la plus grande part de responsabilité incombe au pouvoir dès lors que le président de la république jouit de toutes les prérogatives constitutionnelles pour satisfaire les revendications du Harak populaire, et lancer les chantiers de refondation de l’État… ».

Tout en saluant les premières décisions du président, dont « la suppression du titre de « fakhamatou », la non-reconduction du Premier ministre sortant dans le gouvernement d’expédition des affaires courantes, et le limogeage du ministre de l’Intérieur », le PLJ indique qu’avant d’aller au dialogue, il est nécessaire de décréter des mesures d’apaisement.

« Les engagements annoncés par le nouveau président de la République dans le discours prononcé à l’occasion de la cérémonie de prestation de serment exigent d’être rapidement traduits sur le terrain. Ils doivent être précédés par la prise de mesures d’apaisement préalables pour éliminer le climat d’inquiétude perceptible, et ouvrir ainsi la voie à un dialogue national, global et responsable porteur de solutions consensuelles », ajoute le communiqué.

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