Algérie : le PNUD recrute des femmes algériennes
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Le PNUD lance un réseau national des femmes médiatrices algériennes

Le PNUD Algérie a lancé le processus de mise en place d’un réseau national de femmes médiatrices algériennes

Le PNUD lance un réseau national des femmes médiatrices algériennes
Pnud Algérie / Facebook - PNUD Algérie برنامج الامم المتحدة الانمائي بالجزائر
Riyad Hamadi
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Lancé dans le cadre d’un partenariat entre le PNUD et le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), le projet intitulé « Soutien à la mise en place du réseau national des femmes médiatrices algériennes » franchit une nouvelle étape, avec le lancement d’un appel à candidature en ligne, pour le poste de « Femme médiatrice ».

Le PNUD vous dévoile les conditions d’éligibilité, les compétences et qualités clés requises pour optimiser vos chances et favoriser la sélection de votre candidature.

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Cheffe de portefeuille « Gouvernance démocratique » au sein du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), Farida Kebri nous rappelle les missions de l’agence onusienne pour le développement : « Au PNUD (Programme des Nations-Unies pour le Développement), nous appuyons le gouvernement sur des questions liées aux priorités nationales. Le bureau d’Alger s’articule autour de trois piliers : gouvernance démocratique, nature, climat et énergie ; croissance inclusive ».

Le projet « Réseau national des femmes médiatrices algériennes » (Mandat : 2025-2028) vise à établir un Réseau national de médiatrices, en s’appuyant sur les principes de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité de l’ONU, qui met l’accent sur le rôle essentiel des femmes dans les processus de paix et de sécurité.

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En quoi consiste le portefeuille gouvernance démocratique et quelle est la genèse de ce projet ? « En 2000, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a adopté une résolution portant sur la thématique « femme, paix et sécurité ». Les États qui l’ont adoptée se sont engagés à mettre en place un réseau de femmes médiatrices qui contribueraient aux efforts de l’État pour instaurer la stabilité et la résolution des conflits. Avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), le ministère des Affaires étrangères et le PNUD, nous avons voulu traduire l’engagement de l’Algérie au sein du Conseil de sécurité pour concrétiser cette résolution en créant un réseau national de femmes modératrices », explique notre interlocutrice.

Projet financé par le Japon

Le document de projet, signé en mars 2025, a officialisé la démarche de mobilisation au sein du réseau, alors qu’un premier noyau de femmes médiatrices était déjà constitué. L’objectif est de consolider ce premier maillon en y intégrant d’autres femmes sélectionnées à travers toutes les régions d’Algérie. « Ce projet a été financé par le Japon avec un montant de 700 millions de dollars », nous révèle la responsable du portefeuille gouvernance démocratique au PNUD.

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Objectif du poste

Les femmes dont les candidatures seront retenues œuvreront, dans le cadre des activités du CNDH, à la consolidation de la paix, au dialogue sociétal et à la cohésion sociale en tant que membre du Réseau national des femmes médiatrices algériennes. Leur mission : promouvoir les valeurs de neutralité, d’écoute active et d’engagement citoyen à travers des actions de médiations à l’échelle locale et nationale.

Autres rôles attendus par les futures médiatrices : soutenir activement les principes de paix, de justice et de dialogue dans la société. « En tant qu’ambassadrice locale de la paix, la médiatrice sensibilise la population à la non-violence et valorise le respect mutuel. Elle participe à construire une culture de paix et de justice au sein de la société », souligne Farida Kebri.

Profil recherché

Le choix des candidates est encadré par des règles spécifiques : avoir la nationalité algérienne, être âgée d’au moins 25 ans, être titulaire d’un diplôme de fin de cycle secondaire et plus, être disponible pour des déplacements en Algérie et à l’étranger et être prête à s’engager bénévolement durant trois ans (renouvelables).

Par ailleurs, les postulantes devront maîtriser l’arabe et le français. Parler le Tamazight est une valeur ajoutée. S’exprimer en anglais est également souhaité. Les compétences numériques (maîtrise de l’informatique), capacité à utiliser les plateformes de communications (Zoom, Google Meet) seront fortement appréciées. Pour augmenter ses chances d’être sélectionnée, il est important, par ailleurs, d’être à l’aise dans la documentation en ligne (remplir des formulaires, partager des rapports…).

Qualités et compétences

Celles qui auront le privilège de figurer sur la liste des médiatrices algériennes devront faire preuve de communication empathique, de neutralité, d’impartialité et du respect de la confidentialité. Elles devront, par ailleurs, être dotées d’une grande capacité d’écoute, de médiation et de négociation. La prise de parole en public, l’esprit d’équipe et le respect de la diversité font partie des critères de sélection.

Soutien et formation

Aucune rémunération ne sera perçue pour ce poste. Un accompagnement et des formations seront assurés par le projet : PNUD et partenaires nationaux et internationaux.

Date limite d’envoi des candidatures

Les personnes intéressées par ce projet peuvent adresser leur candidature accompagnée d’une lettre de motivation et d’un CV, avant le 15 septembre à l’adresse suivante : candidatures.mediatrice.cndh@undp.org

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