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« Le prêche de vendredi ne peut pas stopper les harragas »

« Le prêche de vendredi ne peut pas stopper les harragas »

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Les Haragas commettent-ils un pêché en mettant en danger leur vie ? Mohamed Aissa, ministre des Affaires religieuses, refuse d’entrer dans cette polémique. Ce n’est pas « en décrétant leur acte haram que le phénomène sera résolu », a-t-il répondu aux question des journalistes ce  jeudi 25 janvier à l’APN, en marge d’une séance consacrée aux questions orales.

Pour M. Aissa, « les mosquées seront mobilisées, surtout  dans les régions les plus touchées par ce phénomène et le fonds de la zakat sera déployé pour financer les projets de jeunes chômeurs. Mais, encore une fois, ce n’est pas en consacrant un prêche chaque vendredi sur ce phénomène que nous dissuaderons les futurs haragas ». Mohamd Aissa pense que les discours pessimistes doivent laisser place à l’espoir : « C’est ainsi que nous convaincrons nos jeunes de rester dans le pays ».

Dans un autre chapitre, Mohamed Aissa affirme que l’Algérie ne contrôle pas la liberté de culte, comme le dénoncent régulièrement des ONG internationales. « Nous n’avons pas de minorité en Algérie, les non-musulmans pratiquent librement leur culte sans aucune restriction ». La loi est appliquée par contre, précise-t-il, contre les personnes qui entrent en Algérie avec « un visa touristique avant de se transformer en  pasteurs ».

>> LIRE AUSSI : HRW accuse l’Algérie de persécuter les Ahmadis

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