La Russie a envoyé, jeudi 21 mars, un lot d’essai de 22 tonnes de blé à l’Algérie d’après l’agence d’information officielle Sputnik qui cite la direction de surveillance du ministère russe de l’Agriculture.
Ce premier lot sera destiné à des contrôles de conformité aux réglementations sur les grains punaisés des céréales dont la norme en Algérie s’élève à un maximum de 0,1%.
Les importations de blé en Algérie sont depuis longtemps monopolisées par la France. C’est pourquoi en octobre dernier, après avoir manifesté son intérêt pour le blé russe, le gouvernement algérien a annoncé sa décision de commander un échantillon pour que « les autorités algériennes puissent considérer l’assouplissement des exigences concernant le blé russe ».
Cet échantillon pourrait ainsi ajouter l’Algérie sur la longue liste de clients africains dans lesquels la Russie est déjà exportatrice de blé. Cette liste inclut notamment le Maroc, l’Egypte, le Soudan ou encore le Kenya. En effet, « l’agriculture russe a vu une augmentation importante de son volume de production céréalière depuis cinq ans », souligne Sputnik, qui ajoute, en citant le ministère de l’agriculture russe, que « le pays a augmenté ses ventes de blé de 11% à 27,3% ».
Cette annonce intervient deux jours après la visite du vice-premier ministre chargé des affaires étrangères Ramtane Lamamra à Moscou dans le cadre d’une tournée destinée à expliquer le projet de transition lancé par le président Bouteflika.