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Le Premier ministre et le chef du renseignement palestiniens échappent à un attentat à la bombe

Le Premier ministre et le chef du renseignement palestiniens échappent à un attentat à la bombe

Une explosion a visé, ce mardi 13 mars, le convoi du Premier ministre de l’Autorité palestinienne Rami Hamdallah dans la bande de Gaza, faisant sept blessés légers et portant un nouveau coup à la réconciliation déjà mal en point entre formations palestiniennes rivales.

M. Hamdallah, tout comme l’influent chef du renseignement palestinien Majid Faraj, sont sortis indemnes de la déflagration survenue juste après l’entrée du convoi dans l’enclave coincée entre Israël, Egypte et Méditerranée et dirigée par le mouvement islamiste Hamas, a indiqué une source de sécurité au sein de la délégation.

Le convoi a essuyé des coups de feu en même temps que l’explosion, a dit une autre source de sécurité palestinienne. Le Hamas a ensuite bouclé le secteur.

Venu prendre part à l’inauguration d’une usine de traitement des eaux usées, M. Hamdallah est apparu à la télévision, mais a ensuite écourté cette rare visite sans se prêter à d’autres rencontres inscrites à son programme.

Abbas accuse le Hamas

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a dénoncé un « lâche attentat » et dit tenir le Hamas pour responsable, ont rapporté les médias officiels palestiniens.

L’explosion n’a pas été revendiquée. Des groupes islamistes radicaux défient régulièrement l’autorité du Hamas dans le territoire.

Le ministère de l’Intérieur du Hamas a indiqué avoir arrêté trois personnes et ouvert une enquête.

Le Hamas a condamné l’attaque dans un communiqué, indiquant qu’elle provenait de la « même main » que l’assassinat de Mazen Faqha -un commandant de sa branche armée– en mars 2017 et la tentative d’assassinat de Tawfiq Abou Naim –le chef de ses forces de sécurité– en octobre.

Le Hamas avait accusé Israël du meurtre de Mazen Faqha. La deuxième attaque est communément attribuée à des islamistes radicaux.

Le Hamas a critiqué les propos de M. Abbas qui, selon lui, « font le jeu des criminels ».

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