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Le RCD commente le limogeage d​e Hamel

Le RCD commente le limogeage d​e Hamel

Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a commenté dans un communiqué publié ce samedi le limogeage du DGSN Abdelghani Hamel, démis de ses fonctions mardi dernier par le président Bouteflika.

​ « Spectaculaire, le limogeage d’Abdelghani Hamel, le patron de la DGSN, n’est pourtant pas le premier signal de l’intenable politique de statuquo infligée au pays par un système politique qui a mué en sectes concurrentes, otages de leurs propres agissements », écrit le RCD.

« Une fois de plus, l’opinion est désemparée et ne retient de ce nouveau feuilleton qu’un règlement de comptes dans le sérail pour livrer le pays à un clan ou à un autre, y compris par la violence, à la veille du plus important rendez-vous électoral constitutionnel du pays », estime le parti.

« Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les discrédits à répétition que subissent les institutions de l’État n’ont pas seulement un coût économique et financier. Les promoteurs de ces hold-up à répétition semblent ignorer que le délitement infligé aux ressorts sociaux par ces saignées, couplé à la promotion d’un statuquo mortifère et une situation régionale incertaine conduisent tout droit la collectivité nationale vers l’anarchie voire la violence et l’inconnu », affirme le RCD, ajoutant que « c’est cette appréhension qui hante les citoyens algériens du nord au sud et de l’est à l’ouest. Il ne s’agira alors plus du triomphe de la force mais du règne du chaos ».

 

Le ​RCD demeure toutefois convaincu « que les idéaux patriotiques animent toujours l’écrasante majorité de notre peuple. Il n’est pas trop tard pour réunir les conditions d’une sortie pacifique de crise ». Pour ce faire, le RCD ​demande au pouvoir de lever les « interdictions et contraintes sur les activités publiques des associations et partis politiques ».

Ces mesures constitueraient des « mesures d’apaisement sur le front social et une volonté affichée de transparence dans la gouvernance économique et judicaire avant d’envisager la mise en place d’élections régulières et transparentes comme l’ont fait des pays disposant de ressources humaines et naturelles nettement inférieures à celles de l‘Algérie », estime le parti.

« Malgré la colère légitime des citoyens et l’autisme des dirigeants propices aux appels et raccourcis politiciens, la solution sera pacifique ou ne sera pas », conclut le RCD.

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