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Les appels à la grève se multiplient : le front social en ébullition

Le front social, déjà animé avec les grèves des médecins, dentistes et pharmaciens résidents, des enseignants de Tizi-Ouzou, les mouvements de protestation des vétérans de l’armée ainsi que l’agitation qui…

Les appels à la grève se multiplient : le front social en ébullition
Anis Belghoul / NEWPRESS
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Le front social, déjà animé avec les grèves des médecins, dentistes et pharmaciens résidents, des enseignants de Tizi-Ouzou, les mouvements de protestation des vétérans de l’armée ainsi que l’agitation qui touche les lycées et universités de plusieurs wilayas du pays, sera encore plus agité dès le début de janvier 2018. Plusieurs grèves touchant divers secteurs sont annoncées dès le début de l’année 2018.

Plusieurs syndicats de travailleurs des universités, rassemblés sous « la tripartite universitaire », appellent à une grève nationale ouverte à partir du dimanche 14 janvier, ainsi qu’au boycott de la première session d’examens jusqu’à « satisfaction des revendications exprimées précédemment et l’ouverture d’un réel débat ».

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La tripartite universitaire qui comprend le conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), le syndicat algérien des fonctionnaires de la fonction publique (Safap), l’union nationale de la jeunesse algérienne, l’union générale des étudiants libres (Ugel), s’est réuni le dimanche 24 décembre à Alger. La réunion a été sanctionnée par un communiqué dans lequel les syndicalistes ont constaté « la situation de pourrissement à laquelle est arrivé le secteur de l’enseignement supérieur, notamment avec la politique de fermeture du dialogue adoptée par le ministère de tutelle ».

Le syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a lui aussi appelé à une grève cyclique à partir du 8 janvier. Par ce mouvement, les paramédicaux veulent dénoncer l’indifférence des autorités du secteur public face aux agressions contre le personnel paramédical ainsi que le manque de dialogue avec leur ministère de tutelle. Le syndicat dénonce également le manque de moyens humains et matériels, en plus de porter des revendications socioprofessionnelles.

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Avec la grève ouverte des médecins résidents entamée le dimanche 24 décembre, c’est tout le secteur de la santé qui risque d’être paralysé, si le mouvement de protestation des médecins, pharmaciens et dentistes résidents coïncide avec celui des paramédicaux.

D’autres mouvements de grève et de protestations pourraient venir aggraver la grogne sociale. L’intersyndicale, qui regroupe plusieurs syndicats autonomes relevant de divers secteurs, a menacé, lors de son rassemblement empêché par la police le 25 novembre, d’appeler à une grève générale dans tous les secteurs.

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