Économie

Les cours de pétrole débutent la semaine en hausse

Le cours du Brent, référence pour le pétrole algérien, entame la semaine en hausse. Ce lundi à 10h00 GMT, il cotait à 43,36 dollars, en hausse de 1,4% par rapport au cours de clôture du vendredi 4 juillet.

En cinq séances, la hausse est de 4,25%. Si le cours du Brent a gagné 3,68% en un mois, il reste loin de son niveau de fin 2019 (-34,30%).

Le baril de WTI américain s’établit quant à lui aux alentours de 40,95 dollars, en hausse de 1,6% par rapport au prix d’ouverture des marchés.

La hausse des cours de pétrole a été soutenue par un rétrécissement de l’offre et une série de bonnes annonces signalant une reprise des économies à travers le monde, ce malgré une flambée des cas de coronavirus aux États-Unis et dans d’autres pays, rapporte l’agence Reuters.

« Le marché semble ignorer la flambée des cas de Covid-19 aux États-Unis », a déclaré l’institution financière internationale de bancassurance ING, qui précise que les données de plusieurs villes des États américains touchés ne montraient pas une réduction significative du trafic routier d’une semaine à l’autre.

Le sentiment du marché semble également être positif, les investisseurs s’attendant à une série de données montrant une amélioration des indicateurs économiques, indique Reuters.

En Chine par exemple, l’économie se redresse tandis que ses marchés financiers attirent l’argent des investisseurs, préparant le terrain pour un marché haussier sain, a déclaré le China Securities Journal officiel dans un éditorial publié ce lundi. Les traders avaient également un œil sur l’activité non manufacturière américaine, les commandes industrielles allemandes pour le mois de mai et les ventes en détail dans la zone euro. Toutes ces données étant attendues ce lundi devraient être positives.

Les cours du pétrole ont également été aidés par l’annonce de la baisse du nombre de puits pétroliers en activité aux États-Unis, un indicateur de la production à court terme dans le pays, rapporte l’agence Anadolu.

Leur nombre a ainsi chuté de 3 à 185 pour la semaine se terminant le 2 juillet, selon la société de services pétroliers Baker Hughes. Alors qu’il s’agit du plus bas nombre de puits pétroliers américains depuis juin 2009, le nombre de puits opérationnels a diminué pour la seizième semaine consécutive la semaine dernière pour afficher une baisse globale de 498.

La baisse du nombre de puits pétroliers suggère que la production de pétrole brut aux États-Unis diminuera à court terme, réduisant une partie de la surabondance d’approvisionnement sur le marché tout en renforçant les prix.

Dans ce contexte, l’Arabie saoudite a annoncé ce lundi sa décision d’augmenter le prix de vente officiel de son pétrole Arab Sweet Crude, a indiqué la compagnie pétrolière étatique saoudienne Aramco citée par l’agence Reuters.

L’Arabie saoudite va notamment augmenter le prix de son pétrole à toutes les destinations de vente.

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