Économie

Les crises politiques chez les pays de l’Opep renforcent les craintes sur l’offre

Les crises politiques traversées par plusieurs pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont renforcé les interrogations sur les marchés internationaux quant à la capacité de l’Opep à maintenir son offre pétrolière, rapporte le média indien Bloomberg Quint.

Plusieurs pays-membres à l’image de l’Algérie, l’Iran, l’Irak, le Venezuela ou encore l’Equateur traversent des crises politiques remettant en question la capacité de ces pays à maintenir leur production pétrolière. L’Opep et alliés doivent se réunir à Vienne (Autriche) au début du mois de décembre afin de déterminer les niveaux de pétrole du cartel pour 2020.

Si l’Opep n’a affiché aucun désir de réduire encore plus son plafond de production pétrolière pour faire face à la baisse de la demande mondiale et au retour en force du schiste, l’organisation pourrait ne pas avoir d’autre choix que de réduire compte tenu des circonstances, estime Bloomberg Quint, qui indique que la production cumulée de l’Iran et du Venezuela a baissé de 1,7 million de barils journaliers depuis le mois d’octobre, soit plus à eux deux que la totalité de l’accord de réduction conclu par les 24 signataires de l’Opep+.

Le plus grand risque est cependant souligné du côté de l’Irak, indique la même source. Alors que le secteur pétrolier avait maintenu des niveaux robustes de production durant les dernières années, augmentant même sa production au moment où l’Etat islamique était à son apogée, les récentes manifestations mettent en lumière le haut degré de mécontentement populaire.

« Si des infrastructures sont attaquées ou si les travailleurs pétroliers font grève, l’Irak pourrait être l’endroit qui surprend le marché », a indiqué Helima Croft, de la compagnie RBC Capital Markets, citée par Bloomberg Quint.

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