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Les députés sans étiquette rejettent « l’ingérence étrangère »

Les députés sans étiquette rejettent « l’ingérence étrangère »

Les députés sans étiquette de l’Assemblée populaire nationale (APN), ont exprimé « leur rejet catégorique » de toute ingérence étrangère dans les affaires internes de l’Algérie, estimant que les déclarations de certains députés du Parlement européen étaient une immixtion dans les affaires internes du pays et « une tentative de perturber le processus de transition politique » que vit le peuple algérien, rapporte ce mercredi l’agence officielle.

Les députés ont mis en garde, dans leur communiqué, que cette ingérence « ne servait pas les intérêts communs inscrits dans le cadre de la coopération entre les Etats et les nations », rappelant à leur homologues européens que « le Hirak populaire a été accompagné, depuis le 22 février dernier, par les différents corps sécuritaires sans qu’aucune goutte de sang ne soit versée et que les libertés de manifester pacifiquement, d’expression et ethniques étaient garanties par la Constitution et les lois de la République.

« Nous n’acceptons en aucun cas que des directives soient données pour le changement des lois du parlement algérien qui est souverain dans ses décisions », a noté le communiqué.

Les députés ont estimé que la déclaration de leurs homologues européens étaient « une provocation directe et intentionnelle », s’interrogeant sur le désintérêt de ces derniers face à la situation dramatique que vit certains pays et peuples, notamment en Palestine, où l’entité sioniste viole les libertés et assassine les palestiniens quotidiennement devant un silence scandaleux de ces députés.

Ils ont appelé, en outre, tous les algériens à « faire preuve de vigilance et de prudence devant ces voix qui tentent de s’immiscer dans les affaires internes, et de faire face à toute tentative de porter atteinte à la souveraineté du pays ».

Les députés du parlement européen avait adopté, jeudi dernier, une résolution sur « La situation des libertés en Algérie », qui a suscité une large vague d’indignations en Algérie, et laquelle a été qualifiée par les autorités supérieures du pays, les formations politiques, les organisations et les différentes instances d’ingérence inadmissible dans les affaires internes du pays.

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