L’accès à Internet a été très fortement perturbé ce dimanche en Algérie, au premier jour des épreuves du baccalauréat. Plusieurs plateformes à l’image de Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, WhatsApp ainsi que plusieurs sites étaient difficilement accessibles, voire complètement bloqués pour les internautes algériens. Ces sites représentent la grande majorité du trafic sur Internet en Algérie.
En outre, les autorités ont, semble-t-il, également bloqué ou perturbé ce dimanche l’accès à Internet par le biais d’un réseau virtuel privé (VPN), une technique utilisée ces dernières années par les internautes algériens pour contourner le fait du prince imposé par les autorités de manière potentiellement illégale, et certainement en violation du droit fondamental d’accès à Internet.
À ce blocage lié au contexte du baccalauréat s’ajoute le blocage que subissent TSA ainsi que d’autres sites Internet, imposé de manière arbitraire par les autorités pour des raisons obscures.
Dans les deux cas, aucune communication officielle n’a émergé de la part des autorités et du principal fournisseur d’accès à Internet, Algérie Télécom. Alors que l’opérateur public avait annoncé l’année dernière la suspension du service Internet pendant la première heure de chaque épreuve pour éviter toute tentative de publication de sujets du baccalauréat sur Internet, cette année aucune annonce n’a été faite dans ce sens.
Les internautes algériens ne disposent donc d’aucune information sur les tenants et aboutissants de ce blocage, et restent donc dans le flou en attendant un éventuel déblocage en fin de journée. Citoyens comme entreprises restent donc paralysés en attendant des jours meilleurs.