1. Bouteflika a été hospitalisé à Genève sous un pseudonyme

C’est La Tribune de Genève qui l’affirme ce mercredi 27 mars : lors de son dernier séjour médical en Suisse, le patient Bouteflika a été hospitalisé sous une fausse identité. « Abdelaziz Bouteflika était hospitalisé aux HUG sous un pseudonyme et sous une fausse date de naissance, selon une note de suivi du corps médical que nous avons pu consulter. Elle indique que le président algérien s’appelle Abdelmadjid Aissa et qu’il est né le 5 juillet 1938, ce qui lui aurait donné 80 ans (or il a en eu 82 le 2 mars) », écrit La Tribune de Genève.

2. Ouyahia et Sidi Said lâchent Bouteflika

Amed Ouyahia a officiellement demandé au président Bouteflika de démissionner, au lendemain de l’appel par Ahmed Gaid Salah de l’application de l’Article 102 de la Constitution. Dans un communiqué, le chef du RND demande également au président de la République de nommer un nouveau gouvernement pour « éviter tout vide ou toute spéculation autour du gouvernement dans cette période sensible ».

Le porte-parole du RND et bras droit d’Ahmed Ouyahia a comparé le régime de Bouteflika à un cancer qui gangrène l’État. « Le régime Bouteflika n’est qu’un cancer qui gangrène le corps de l’État. Il faut qu’on le reconnaisse tous », a assené Seddik Chihab.

Pour sa part, l’UGTA a apporté son soutien à la déclaration du général Gaid Salah. « L’UGTA salue et prend acte de l’appel du général de corps d’armée Monsieur Ahmed Gaid Salah (…) à l’application de l’Article 102 de la constitution », a écrit Abdelmadjid Sidi Said, dans un communiqué.

3. Les messages politiques de Gaid Salah

Dans un discours prononcé à Laghouat, le général Gaid Salah a affirmé que l’Armée agira « conformément à (ses) missions constitutionnelles desquelles nous ne nous écarterons jamais ».

Pour le général Gaid Salah, « Il n’y a aucune crainte pour le présent de l’Algérie, ni pour son avenir, avec ce peuple éveillé et conscient de l’intérêt suprême de son pays, et il n’y a nulle crainte pour l’Algérie et pour son avenir avec cette Armée Nationale Populaire, qui respire l’air de sa Patrie et dont le cœur bat pour chaque parcelle de sa terre bénie ».

« L’Armée nationale populaire (…) saura, en temps opportun, privilégier l’intérêt de la patrie sur tous les autres intérêts. Et quel intérêt serait au-dessus de celui de la Nation ? », a-t-il poursuivi.

4. Ali Haddad quitte la présidence du FCE

Ali Haddad a décidé de quitter la présidence du Forum des chefs d’entreprise (FCE), a appris TSA de source sûre. Il fera l’annonce de son départ samedi 30 mars lors de la du Conseil exécutif, a ajouté notre source. « Il a décidé de jeter l’éponge. Il va présenter sa démission samedi prochain », précise-t-elle. D’autres proches d’Ali Haddad vont également quitter la direction du FCE.

5. Said Sadi critique Gaid Salah

Saïd Sadi a critiqué l’appel du général Gaïd Salah à l’application de l’article 102 de la Constitution, la qualifiant de « grave en la forme et en son fond ».

« Sur le fond, et quelles que soient les raisons qui l’ont inspirée, cette sortie est inopportune car elle risque d’entraîner l’armée dans une spirale qui la mettrait en première ligne face au peuple. Or, fondamentalement, l’impasse algérienne n’est que la conséquence de la militarisation de la vie politique », écrit Saïd Sadi qui appelle au maintien de la mobilisation populaire.