Les infractions de change, autrement dit les infractions liées aux transferts de capitaux depuis et vers l’Algérie, ont connu une baisse en 2016, mais elles restent à un niveau élevé, selon des chiffres obtenus par TSA. Plus de 400 infractions de change ont été recensées l’année passée contre 547 en 2015, selon les chiffres officiels des Douanes algériennes.
Les pénalités encourues par les auteurs des infractions ont représenté un montant de 41 milliards de dinars en 2016, soit 74,35% de la totalité des pénalités infligées par les douanes. En 2015, ce montant s’élevait à plus de 68 milliards de dinars, soit un pic durant les quatre dernières années.
Durant les trois premiers mois de l’année 2017, pas moins de 58 infractions ont été établies pour un montant de pénalités estimé à 3,78 milliards de dinars. Selon les services de douanes, ces infractions sont, pour la majorité des cas, relatives aux surfacturations pratiquées par des importateurs.
Les infractions douanières en hausse
Si les infractions de change ont connu une baisse en 2016, celles dites douanières ont connu une hausse. D’après les chiffres des douanes, 725 infractions portant violation aux dispositions du Code des douanes ont été enregistrées durant l’année dernière contre 680 en 2015. Les pénalités encourues en 2016 se sont élevées à plus de 14 milliards de dinars. En 2015, elles étaient de l’ordre de 9,5 milliards de dinars.
Durant le premier trimestre de l’année en cours, 185 infractions douanières ont été enregistrées pour un montant de pénalités encourues de près 2 milliards de dinars.
Produits contrefaits
Par ailleurs, les services de douanes ont saisi 1 371 643 articles contrefaits importés en 2016 contre 1 244 813 durant l’année qui précédait. Les articles de sport arrivent en tête avec 512 189 articles saisis, suivis des produits cosmétiques (336 317 articles), les effets vestimentaires (234 554 articles), les chargeurs de téléphones (234 456 articles) et les pièces détachées (231 589 articles).
Près de 97% de ses produits contrefaits sont d’origine chinoise. Ils proviennent essentiellement de Chine (dans 51,81% des cas), des Émirats arabes Unis (dans 24,98% des cas) et d’Espagne (dans 17,11% des cas)
