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Levée de l’immunité de l’ancien ministre Abdelkader Ouali : les députés disent non

Levée de l’immunité de l’ancien ministre Abdelkader Ouali : les députés disent non

L’Assemblée populaire nationale (APN) s’est réunie ce lundi 2 mars en séance plénière à huis clos pour statuer sur la levée de l’immunité parlementaire du député FLN Abdelkader Ouali, par ailleurs ex-ministre des Ressources en eau et ancien wali.

À l’issue du vote à bulletin secret qui a duré plus de cinq heures, le verdict est tombé : rejet majoritaire de la levée de l’immunité de M. Ouali. Le dépouillement a fait ressortir 201 votes contre, 43 pour et 35 abstentions.

Dans une déclaration à TSA, le président du groupe parlementaire du FLN, Khaled Bouriah, a expliqué que lors de la plénière, Abdelkader Ouali « a fait une intervention au cours de laquelle il a expliqué qu’il n’avait rien à voir avec les accusations retenues contre lui ».

Soupçonné de transfert illicite de fonds à l’étranger, le député Ouali s’est défendu devant ses pairs, assurant qu’il a « travaillé dans le cadre des lois de la République » et qu’il n’avait pas « la prérogative de procéder à un quelconque transfert de fonds à l’étranger », ajoute le président du groupe parlementaire du FLN. « Chaque député a voté en son âme et conscience et il n’y a eu aucune consigne de vote », précise M. Bouriah.

Abdelkader Ouali est le deuxième député pour lequel les membres de l’assemblée refusent la levée de l’immunité réclamée par la justice. Le 25 septembre dernier, la plénière de l’APN était appelée à se prononcer sur la levée de l’immunité pour deux députés, Baha Eddine Tliba et Smaïl Benhamadi. À l’issue du vote, le premier cité a perdu son immunité mais le second l’a gardée à la surprise générale, les députés ayant voté contre sa levée.

Après une courte escapade à l’étranger, Tliba sera arrêté le 16 octobre et incarcéré. Le refus de la levée de l’immunité ne signifie pas l’abandon des poursuites. Celles-ci peuvent être engagées après la fin du mandat du député concerné.

Hier, dimanche 1er mars, un responsable de la présidence de la République a fait savoir que les assemblées élues seront dissoutes immédiatement après la révision de la Constitution.

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