L’ex-ministre Hocine Necib placé sous mandat de dépôt

Un autre ancien ministre est placé sous mandat de dépôt. Il s’agit de Hocine Necib, ministre des Ressources en eau sous Bouteflika.

Selon plusieurs sources médiatiques dont El Khabar, l’ancien ministre a comparu ce lundi 13 juillet devant le juge d’instruction de la troisième chambre du pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed, qui a ordonné son incarcération.

A lire aussi : Algérie : révélations glaçantes sur le drame du bus de Oued El Harrach

| Lire aussi : Marchés publics : au-delà de la corruption, la dépendance de l’Algérie

Necib est poursuivi pour des faits de malversation en lien avec ses anciennes fonctions de ministre des Ressources en eau, précisent les mêmes sources.

A lire aussi : Inscription à la vaccination anti-Covid : prenez rendez-vous en ligne

Hocine Necib a occupé le poste à deux reprises, entre septembre 2012 et mai 2015 puis entre mai 2017 et avril 2019.

Dans le cadre de la même affaire, le juge a également ordonné la mise sous mandat de dépôt de l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal qui purge plusieurs peines de prison pour des faits similaires.

A lire aussi : Algérie : publication inédite des photos de trafiquants de drogue

Deux autres ex-ministres des Ressources en eau derrière les barreaux

Sellal a aussi occupé les fonctions de ministre des Ressources en eau sous Bouteflika entre 2004 et 2009.Necib est le troisième ministre des Ressources en eau à être incarcéré, après Sellal et récemment Arezki Berraki. Ce dernier a été écroué à la mi-juin. Il a été ministre des Ressources en eau entre janvier 2020 et février 2021 et a dirigé l’Agence nationale des barrages (ANBT) de 2015 à début 2020.

L’Algérie a investi des dizaines de milliards de dollars dans des projets hydrauliques durant les années 2000. De nombreux barrages, stations dessalement de l’eau mer et des systèmes de transferts d’eau ont été construits pour assurer la sécurité hydrique des Algériens.

Mais en dépit des sommes colossales dépensées par l’Etat, l’Algérie n’a pas pu se mettre à l’abri de pénuries d’eau. Après trois ans de sécheresse, Alger et d’autres villes sont confrontées cet été à une grave pénurie du précieux liquide.