Sport

Ligue 1, nouvelle polémique : Mellal, Serrar et le café

Inutile, c’est le moins que l’on puisse dire que sur la dernière polémique, née par médias interposés, entre le président de la JS Kabylie Chérif Mellal et le directeur général de l’USM Alger Abdelhakim Serrar. En cause, une histoire de café !.

Invité sur les ondes de la radio chaîne 3, Serrar a provoqué Mellal sur la question suivante posée par le journaliste Maamar Djebour : « Est-ce que vous avez pris un café avec Mellal » ?, Réponse de Serrar : « Moi et Mellal ne nous prenons pas la même boisson ».

Une réponse qui a fini par faire sortir le patron de la JSK de ses gonds. Il a tenu à réagir aux propos de Serrar, mais sans le citer directement.

« Il y’a un DG d’un club algérois (Serrar, NDLR), il ne mérite même pas d’être à la tête de ce club, il est le mal du football algérien dans le passé et à l’avenir. Il ne vit  que dans les coulisses et dans les magouilles, je vais le dénoncer. Il a peur du retour à la JSK au premier plan avec ces jeunes joueurs. Il est en train de tripler les salaires de ses joueurs, ce n’est pas correct. Il voulait nous casser indirectement », a répliqué Mellal.

Dans la même journée Serrar a rajouté une couche : « (3ammi) Chérif ? normal, quand il s’énerve il commence à insulter. Je n’aurais pas dû faire cette déclaration parce qu’il l’a interprété (Mellal, NDLR) comme il a compris. Je le connais, je n’ai pas entendu ses propos, mais je suis sûr qu’il m’a de nouveau accusé d’être un magouilleur et un corrupteur ».

 

Il s’agit du deuxième accrochage entre les deux dirigeants après celui provoqué suite à la décision de la Ligue professionnel (LFP) de décaler de 24  heures puis reporter le match USM Alger – JS Kabylie (1-0) en championnat. Mellal n’avait pas hésité à tirer à boulets rouges sur Serrar le qualifiant de « grand hypocrite et magouilleur ».

Ce nouvel triste épisode entre les responsables de ces deux clubs, considérés comme les plus titrés du pays, intervient quelques jours après l’appel à l’apaisement lancé par la fédération algérienne (FAF) pour éviter toute déclaration fracassante pouvant attiser le phénomène de la violence dans les stades.

Suspendu pour une année dont six mois avec sursis de toute activité liée au football pour  « violation de l’obligation de réserve, outrage et atteinte à la dignité et à l’honneur d’un membre de la ligue », Mellal a vu cette sanction réduite à trois mois ferme. Il a décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) algérien pour l’annuler.

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