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Louisa Hanoune : « Ces élections fragilisent davantage le régime et accélèrent sa chute »

La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a qualifié ce vendredi les résultats des élections législatives de « provocation lourde de la part du pouvoir ». Le PT a obtenu 11 sièges…

Louisa Hanoune : « Ces élections fragilisent davantage le régime et accélèrent sa chute »
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Aicha Merabet
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La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a qualifié ce vendredi les résultats des élections législatives de « provocation lourde de la part du pouvoir ». Le PT a obtenu 11 sièges en recul de 13 comparé aux élections de 2012.

« C’est une provocation lourde », a-t-elle réagi peu après la conférence de Nouredine Bedoui. « Ces élections fragilisent davantage le régime et accélèrent sa chute. Le compte à rebours a commencé », soutient-elle. « Il y a des turbulences en haut lieu, on passe à une nouvelle étape. Pourtant, j’ai mis en garde, hier, contre la fraude et j’ai appelé au respect de la volonté populaire. Cela annonce de nouveaux développements dans la situation », a-t-elle dit avant de comparer ces élections à celles de 2010 en Égypte et en Tunisie et qui avaient amené la chute des régimes de ces deux pays.

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Selon Louisa Hanoune, les résultats obtenus par son parti sont « une sanction ». « C’est une sanction en raison de nos positions, de nos luttes et de nos soutiens aux syndicats. Depuis 2015, nous ne sommes pas tus. On avait dénoncé la Loi de finances ». Elle dénonce une fraude « qui a déjà commencé pendant la campagne », au profit des partis du pouvoir, notamment le FLN et le RND. « On a commencé par un gonflement du taux de participation, comme à Oran. À Tipasa, un chef de daïra a même demandé de privilégier le FLN, le RND et le MPA (….) dans certaines circonscriptions, les PV n’ont été validés que plusieurs heures après la fermeture des bureaux avec la complicité des juges ».

« Le pouvoir dont on attendait qu’il allait s’ouvrir un peu dit : « Mourrez ! On ne vous entend pas », déplore-t-elle avant de glisser une phrase lourde de sens, suggérant l’existence de quotas : « On n’a jamais négocié depuis 1997, on sort vainqueur ! ».

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