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Louisa Hanoune dément avoir rencontré Brahimi, appelle au retrait de Bouteflika « avant qu’il ne soit trop tard »

Louisa Hanoune dément avoir rencontré Brahimi, appelle au retrait de Bouteflika « avant qu’il ne soit trop tard »

La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a estimé ce samedi 16 mars que le président Bouteflika doit partir au terme de son mandat actuel après le rejet par les Algériens des décisions annoncées le 11 mars.

« Et tant qu’il est encore temps, avant qu’il ne soit trop tard, que la présidence annonce le retrait de Bouteflika à la fin de son 4e mandat, la démission du gouvernement actuel, la dissolution du parlement et désigner un gouvernement technique provisoire, composé de femmes et d’hommes intègres, compétents et patriotes, chargé des affaires courantes », a-t-elle estimé à l’ouverture d’une réunion des cadres du parti. « Il y va de l’existence même de la nation algérienne », a-t-elle dit.

Autre proposition formulée : elle appelle à la création de comités populaires pour « débattre », « rédiger des revendications » et «élire» des représentants avant la convocation de l’assemblée constituante nationale souveraine qui aura pour tache exclusive de rédiger une nouvelle Constitution.

« Parce que la conférence nationale proposée par la présidence de la République est un simple enfumage, un contournement de la souveraineté populaire, dès lors que sa composante n’a pas de mandat populaire, elle ne saurait se prévaloir d’une quelconque légitimité que ce soit ; elle ne saurait se proclamer souveraine, constituante et législative et par conséquent, elle n’est pas habilitée à élaborer une constitution démocratique conforme à l’aspiration de la majorité, à légiférer au nom de cette majorité », a-t-elle justifié.

Louisa Hanoune n’a pas manqué de mettre en garde contre « les manœuvres » et « louvoiements » à l’effet de « sauver le système ». « Que cessent les louvoiements et l’entêtement de ceux qui détiennent le pouvoir de décision et qui manœuvrent dans de vaines tentatives pour essayer de sauver le système, pour essayer de sauver le FLN qui est son géniteur, pour sauver les partis et acteurs qui incarnent ce même système, de sauver les oligarques prédateurs, pour essayer de sauver les courtisans, de sauver le régime présidentialiste et antidémocratique en place », dit-elle.

« Je n’ai jamais rencontré Brahimi »

Sur un autre registre, Louisa Hanoune a démenti avoir rencontré le diplomate Lakhdar Brahimi. « Cette info est non fondée, mensongère », a-t-elle dit. « Je n’ai jamais rencontré Lakhdar Brahimi, ni par le passé, ni en ce moment. Il ne m’a jamais contactée, il n’a jamais demandé à me voir. De plus, je représente un parti. Si je l’avais rencontré, je l’aurais annoncé », a-t-elle expliqué.

Louisa Hanoune s’est interrogée s’il n’existait pas de liens entre la « cyber attaque » qui a ciblé son parti depuis l’étranger, peu après son passage sur la chaine Echourouk, et la diffusion de cette information, une « tromperie », selon elle.

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