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L’UE veut partager avec l’Algérie les données personnelles des suspects

L’UE veut partager avec l’Algérie les données personnelles des suspects

L’Union européenne prévoit de lancer des discussions avec l’Algérie et plusieurs pays de la région Moyen-Orient Afrique du Nord (Mena) visant à permettre à la police européenne (Europol) d’échanger des données personnelles privées à propos de suspects avec les autorités policières locales, rapporte ce dimanche Middle East Eye.

L’accord pourrait permettre dans certaines circonstances de transférer des données concernant les origines raciales et ethniques d’une personne, ses opinions politiques, ses croyances religieuses, ses affiliations syndicales, ses données génétiques et ses données concernant sa santé et sa vie sexuelle.

Outre l’Algérie, l’UE prévoit de négocier des accords avec l’Egypte, la Turquie, le Maroc, la Tunisie, la Jordanie, Israël ou encore le Liban, précise la même source. Côté européen, les négociations seront menées par la Commission européenne, l’on affirme que ces accords recherchés entrent dans le cadre de sa stratégie visant à renforcer la lutte antiterroriste.

Un porte-parole de la Commission européenne a indiqué que la Commission a également tenu des réunions avec des représentants algériens et d’autres pays le 3 décembre pour « discuter des opportunités de coopération entre Europol et les polices de ces pays ».

Le Conseil et le Parlement européens ont pour leur part souligné que tout accord définitif sera conditionné par l’obligation aux pays concernés de mettre leurs lois concernant la protection des données au diapason avec les standards européens. Le comité sur les libertés civiles du parlement a précisé qu’une évaluation approfondie de l’impact de ces accords doit être effectuée pour évaluer les risques présentés par les accords proposés. Le parlement devrait en outre donner son accord avant que tout accord définitif soit signé.

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