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Madjer dénonce depuis Lisbonne : « Je suis victime d’une machination »

Madjer dénonce depuis Lisbonne : « Je suis victime d’une machination »

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football Rabah Madjer a affirmé ce mercredi 6 juin à Lisbonne qu’il était « victime d’une machination » pour le faire éjecter de son poste.

« Mes amis portugais ne connaissent pas la vraie version de ce qui se passe en équipe nationale. Il faut qu’ils le sachent aussi et qui le transmettent dans le monde entier, parce que je suis victime d’une machination, alors qu’on fait du bon travail », a témoigné le coach national en conférence de presse tenue à Lisbonne, à la veille du second test amical face au Portugal, champion d’Europe, au stade de Luz (20h15).

L’Équipe nationale reste sur une surprenante défaite vendredi dernier face au Cap Vert au stade du 5-Juillet d’Alger (3-2), alors que son avenir est plus que jamais incertain.

« Maintenant, je donne raison à mes prédécesseurs qui refusaient de jouer des matchs amicaux car ils ne voulaient pas être dans la même situation que moi. Par contre mon staff et moi avons eu le courage de dire oui au Portugal, nous voulons des matchs amicaux, pour construire une équipe nationale sur des bases très solides et on n’a pas peur de perdre », a-t-il ajouté, refusant de commenter les dernières sorties médiatiques du président de la FAF Kheireddine Zetchi qui a indiqué mercredi que l’avenir de son entraîneur sera tranché lors de la prochaine réunion du Bureau fédéral le 24 juin.

« Je n’ai aucun commentaire à faire là-dessus. Ce qui se passe dans mon dos ne m’intéresse pas. Ce qui arrivera arrivera. On veut mon départ pour une défaite en amical, c’est du jamais vu ! C’est comme si on demandait le départ de l’entraineur du Portugal pour le match nul face à la Tunisie. Nous devons stabiliser cette équipe nationale et non pas le contraire. Nous avons un objectif bien précis qui reste la qualification à la CAN-2019 et atteindre le dernier carré du tournoi », a-t-il poursuivi.

Avant d’enchainer : « Nous n’avons joué que des matchs amicaux ! On a pas joué encore de match officiel. Alors je m’adresse à vous les journalistes portugais, est ce que ça existe chez vous un entraineur qui perd un match amical et on décide de le virer ? ».

Appelé à évoquer le test grandeur nature face au Portugal, Madjer a assuré que ses joueurs vont aborder ce match avec beaucoup de détermination et d’envie.

« Je m’attends à une bonne réaction de mes joueurs demain jeudi. Les joueurs ont envie de gagner après cette défaite face au Cap Vert. Il y a de bons joueurs dans cette équipe du Portugal, comme Joao Mario, Silva ou Quaresma mais on a aussi des joueurs dont il faut parler, qui ont les moyens de rivaliser comme Slimani, Brahimi, Bounedjah ou encore Soudani. Nous allons jouer avec beaucoup de rigueur et de tactique. Si les joueurs respectent les consignes tactiques de l’entraineur on peut faire quelque chose », a-t-il conclu.

Arrivé à la tête de la sélection en octobre dernier en remplacement de l’Espagnol Lucas Alcaraz, Madjer « est loin de faire l’unanimité », alors qu’il reste sur trois défaites de rang, dont une concédée avec l’équipe A’, composée de joueurs locaux, le 9 mai à Cadix (Espagne) face à l’Arabie saoudite (2-0).

L’E.N prépare sa prochaine sortie officielle, prévue en septembre prochain à Banjul face à la Gambie, dans le cadre de la 2e journée (Gr.D) des qualifications de la CAN-2019 au Cameroun. Lors de la prochaine journée disputée en juin 2017, l’Algérie l’avait emporté face au Togo (1-0) à Blida.

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