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Madjer s’explique sur son emportement contre un journaliste et se défend

Madjer s’explique sur son emportement contre un journaliste et se défend

PPAgency / NEWPRESS

Près d’une semaine après l’incident de la conférence de presse qui a suivi le match Algérie – République centrafricaine, la polémique ne faiblit pas. La presse nationale et internationale continue de commenter le comportement de Rabah Madjer. Le sélectionneur national a répondu de manière violente à un journaliste de la Chaîne III.

Ce vendredi, il a choisi France Football pour tenter d’expliquer son geste. « Ce journaliste (…) il me taille depuis toujours. Il m’attaque, il profite de son titre. Il y a deux jours, il était sur une chaîne de télé privée. Il m’a taillé, incroyable mais vrai : je ne suis pas un entraîneur, on n’a pas d’équipe nationale, on n’a pas de moyens etc. D’habitude, je ne dis rien. Mais ce coup-ci, j’avais mon capitaine Riyad Mahrez à mes côtés. Il lui a posé une question provocatrice mais qui me visait en réalité. Il a dit que son niveau avait baissé, sous-entendant que je n’étais pas un bon entraîneur. On venait de gagner 3-0… », a-t-il dit.

« Je ne lui ai pas manqué de respect. Je lui ai notifié qu’il était l’ennemi de l’équipe nationale, et lui ai demandé de se taire. Je le redis avec force et vigueur : il y a quatre ou cinq consultants qui essaient de faire plaisir à des gens qui étaient là avant et qui sont partis (NDLR : l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua). C’est une question d’homme. Ils sont en train de manipuler l’opinion publique. Les supporters sont instrumentalisés et ont un comportement anormal. Ils sifflent leur équipe nationale à domicile. Cette pression médiatique est négative pour les joueurs, et mon rôle c’est de les protéger ».

Comprenez-vous qu’on puisse s’étonner de votre réaction ?

Au contraire, je n’ai jamais esquivé la presse algérienne. Je n’ai jamais refusé d’interview et j’ai toujours accepté les critiques. Tout au long de ma carrière, j’ai été respectueux des médias, j’y ai moi-même travaillé. Mais, là, il fallait mettre les points sur les i et les barres sur les t. En dix jours, j’ai fait un travail extraordinaire. Ce malentendu n’a rien à voir. Pour moi, c’est du passé. J’ai tourné la page. Ce qui m’importe, c’est de faire le maximum désormais pour l’Algérie », a-t-il ajouté.

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