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Manifestants et militants du hirak : nouvelle cascade de relaxes

Manifestants et militants du hirak : nouvelle cascade de relaxes

De nombreux manifestants et militants du hirak ont été relaxés ce lundi 17 février par les juridictions dans de nombreuses villes du pays.

A Touggourt, le tribunal a prononcé la relaxe au profit de l’activiste Abla Kemari, rapporte le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). La même source ajoute que tous les activistes qui ont comparu avec elle ont été relaxés, sans toutefois préciser leur nombre.

De nombreux avocats se sont déplacés de plusieurs wilayas du pays pour les défendre.

A Adrar, la cour d’appel a confirmé la sentence pour 15 manifestants ayant déjà été relaxés lors de leur procès en première instance devant le tribunal de cette ville du Sud.

L’étudiant Nour Cherif Merabti a lui aussi été innocenté par le tribunal d’Oran. A Médéa, l’activiste Chawki Younsi, fonctionnaire à la mairie qui l’a poursuivi pour diffamation, n’a pas été relaxé, mais n’a écopé de peine de prison. Il a été condamné à une amende de 50 000 dinars et à payer la même somme à la partie plaignante.

De nombreux procès d’activistes et de manifestants prévus pour ce 17 février ont été en outre renvoyés.

C’est le cas du procès en appel de l’ex-détenu Kerfa Zakaria Elmonkid et de son père Kerfa Badreddine, prévu ce lundi à la cour d’El Tarf, mais renvoyé de nouveau au 24 février après avoir été reporté une première fois le 3 février.

Ils avaient été condamnés à six mois de prison avec sursis avec une amende lors de leur procès en première instance au tribunal de Drean, dans la même wilaya, pour outrage à un fonctionnaire en exercice, l’imam de la mosquée Ennasr en l’occurrence. Lors de la prière du vendredi 22 février 2019, soit au premier jour du mouvement populaire, ils avaient pris des photos « ce qui a causé une rébellion contre l’imam qui prêchait contre le hirak », précise le CNLD.

A Cherchell, dans la wilaya de Tipaza, le procès de quatre activistes a été renvoyé au 9 mars. Il s’agit de Anouar Rahmani, accusé d’atteinte à corps constitué pour ses publications Facebook, Kais Ould Amar, poursuivi pour entrave au bon déroulement de l’élection présidentielle, Zouaoui Mohamed (atteinte à corps constitué) et Amine Esselami (atteinte à l’intégrité du territoire national).

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