Mohamed Djemai a animé ce mercredi 1er mai une conférence de presse au lendemain de son élection à la tête du FLN. À cette occasion, il a expliqué que « la sortie de crise de l’Algérie » passe impérativement par « un dialogue constructif ».

« On soutient les revendications du mouvement populaire car on exprime les mêmes exigences que lui », a-t-il lancé avant d’enchaîner : « On souffre réellement lorsque le peuple souffre ». « On vient du douar, on a connu la famine et on a marché les pieds nus comme le peuple », a-t-il dit.

« On est convaincus que ce mouvement populaire donnera à l’Algérie un nouveau départ » a-t-il pronostiqué avant de lancer : « Mais nous craignons certains intrus qui veulent porter atteinte au pays et à nos institutions. Nous les connaissons et nous leur disons dégagent ».

Poursuivant, Djemai a demandé pardon au peuple algérien. « Nous demandons pardon au peuple algérien et on fera un nouveau départ en tirant les leçons de nos erreurs », a-t-il promis.

Selon lui, le FLN « a été l’objet d’accusations causées par des dérives de responsables dans sa gestion ». « Nous n’avons pas acceptés ces dérives, mais on s’est tues », a reconnu Djemai.

« Je n’ai pas de registre de commerce »

À propos des accusations de corruption portées contre lui, Djemai a répondu : « Je ne serai pas affecté ». « Si des gens ont remarqué chez moi un mauvais comportement ou quoi que ce soit, qu’ils le dénoncent, a demandé le patron du FLN, celui qui m’accuse doit apporter des preuves de ce qu’il avance ».

Djemai a démenti posséder un quelconque « registre de commerce » et d’ »avoir une quelconque activité commerciale ». « Je ne détiens pas de registre de commerce et je n’ai pas d’entreprises », a-t-il corrigé. « Cherchez et vous trouverez. Toute ma vie je l’ai passé au Parlement. Je suis rentré à l’APN à 28 ans et j’ai actuellement 48 ans », a-t-il expliqué, en précisant que ce sont ses « deux frères aînés qui ont une entreprise de production ».