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Mohamed Hakem, DG de Dzair TV : « Ali Haddad ne s’ingère pas dans le contenu éditorial de nos médias »

ENTRETIEN. Mohamed Hakem est directeur général du groupe Média Temps, propriétaire de Dzaïr TV, Dzaïr News, le Temps d’Algérie et Wakt El Djzaïr. Des journalistes de votre groupe se plaignent…

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ENTRETIEN. Mohamed Hakem est directeur général du groupe Média Temps, propriétaire de Dzaïr TV, Dzaïr News, le Temps d’Algérie et Wakt El Djzaïr.

Des journalistes de votre groupe se plaignent de retards dans le versement de leurs salaires. Qu’en est-il réellement ?

Notre groupe constitué de Dzaïr TV, Dzaïr News, le Temps d’Algérie et Wakt El Djzaïr vit, malheureusement, la même situation difficile que les autres entreprises médiatiques. Cette situation était induite par la crise financière et ses conséquences sur le marché publicitaire à partir de la fin de 2016 et tout au long de 2017. Au cours de cette période, il nous est, effectivement, arrivé d’avoir des retards dans les virements des salaires. Cependant, ces retards n’ont pas dépassé les deux mois contrairement à ce qui se colporte çà et là ; hélas d’une manière intentionnelle.

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Donc, il n’y a plus de retard dans le virement des salaires des travailleurs ?

Depuis le début de l’année en cours, les choses s’améliorent et nous nous éloignons progressivement du pic de la crise. Toutefois, il est regrettable de constater qu’en dépit du fait que la crise a touché et de plein fouet toute la corporation, seul notre groupe fait l’objet d’un traitement de « faveur » dans la presse et sur les réseaux sociaux pour le simple fait d’appartenir à Ali Haddad. Ces milieux visiblement intéressés doivent savoir que le Groupe Média Temps est une entreprise économique indépendante de l’ETRHB, et qui essaie de se frayer un chemin dans le paysage médiatique à la seule force de ses cadres et employés. C’est à eux de la faire vivre à travers ce qu’elle arrive à gagner.

L’ETRHB ne finance pas Média Temps ?

Ali Haddad a investi dans cette entreprise et l’a dotée de tous les moyens nécessaires à son bon fonctionnement et a confié sa gestion à une équipe dévouée, consciente des enjeux et prête à relever le défi.

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Ali Haddad n’intervient aucunement dans la gestion du groupe ?

Non, il n’intervient pas. Ali Haddad ne s’ingère ni dans la gestion de l’entreprise ni dans le contenu éditorial des quatre médias. Le groupe a ses responsables qui rendent évidemment compte comme dans toute entreprise. Les seules limites que nous nous imposons sont celles de l’éthique et de la déontologie du métier. J’en voudrais pour exemple, le témoignage du Parti des travailleurs sur l’équité dont nous avions fait preuve à l’occasion de la couverture des dernières législatives. Et là, vous saisirez mon allusion.

Vous avez dès le début lancé deux journaux, puis une chaîne de télévision, ensuite une deuxième. Est-ce qu’il n’y a pas eu précipitation ?

Aucunement, il n’y a eu ni précipitation ni manque de vision, bien au contraire. Seulement, la situation qui était favorable et porteuse a été contredite par une crise économique et financière qui a impacté sévèrement les budgets de communication des annonceurs. Ceci dit, les effets de cette crise ont été douloureusement ressentis par la corporation.

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Est-ce que vous prévoyez une réduction d’effectifs ou la fermeture d’un des quatre organes qui constituent le groupe ?

Aucune réduction d’effectifs n’est envisagée et encore moins la fermeture d’un des quatre organes du groupe.

Qu’avez-vous prévu comme programmes pour le ramadan 2018 ?

Nous sommes confiants et optimistes et c’est pour cela que nous comptons vraiment reconquérir notre part d’audimat durant ce ramadan. Nous allons proposer un programme riche et varié de plus de 8 heures de nouveaux programmes. Il y aura donc un sitcom Ana wiyak avec Kamel Abdat, Mohamed Khassani et Nassim Haddouche; deux feuilletons algériens : le premier, Bibane Dzaïr, est une grosse production réalisée à Sidi Fredj. Il raconte Alger avant l’arrivée des Français et propose un voyage dans le temps. Le second, Decherat Zaki, raconte l’histoire d’un émigré qui revient remplacer son grand-père à la tête d’un village de Kabylie.

Il y aura aussi des programmes religieux, dont un feuilleton syrien. Nous allons également proposer des émissions culinaires, en plus de nos émissions quotidiennes de divertissement et deux caméras cachées.

Lien permanent : https://tsadz.co/naxyf

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