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Mohcine Belabbas cible Ouyahia et critique le FLN

Mohcine Belabbas cible Ouyahia et critique le FLN

Sidali Djarboub / New Press

Le président du RCD, Mohcine Belabbas, a de nouveau répondu ce vendredi à Ahmed Ouyahia. « Si on avait construit des universités, de grands hôpitaux, on a développé l’agriculture, on aurait compris où sont partis les 1000 milliards » de dollars, a ironisé, Mohcine Belabbas lors d’un meeting populaire organisé à Kouba. « Mais l’essentiel de cet argent a été détourné, voila la vérité ! », a-t-il assuré sous les applaudissements du nombreux public présent dans la salle de spectacles du siège de l’APC.

Ahmed Ouyahia, agâcé des interrogations sur la destination des 1000 milliards de dollars de recettes engagées par l’état depuis le début des années 2000 grâce au pétrole, répète dans chacune de ses sorties qu’elles ont servis à la réalisation de nombreux projets dont des écoles, des logements, les lycées et autres infrastructures.

C’est la députée du RCD, Lila Hadj Arab, qui avait soulevé cette question lors du débat sur le plan d’action de l’Exécutif à l’assemblée. Depuis, ce chiffre alimente la polémique.

Mohcine Belabbas a également  critiqué le recours à la planche à billet qui risque de provoquer l’inflation et de paupériser davantage de larges couches de la population, selon lui. « Si c’était la solution, pourquoi l’Éthiopie n’y a pas recouru ?», s’est-il interrogé, avant de suggérer, ironique : « Qu’on nous donne des imprimantes et on fabrique l’argent à la maison ! ».

Selon lui, l’Algérie souffre d’une « mauvaise gouvernance et d’une mauvaise gestion ». « Le palais du Gouvernement, le club des pins ou encore les ports sont comme des casernes. Personne ne peut s’en approcher, ni entrer !! Les responsables se sont enfermés sur eux-mêmes. On dirait qu’ils ont peur du peuple. Le responsable, c’est celui qui va chez les citoyens, les écoute », a-t-il affirmé. « Il est inconcevable que l’Algérie soit en crise si on nous avait écoutés. L’Algérie n’est pas confrontée à une crise financière, mais à une crise d’hommes et de compétence », a-t-il encore ajouté. « Il est temps que ceux qui sont intègres, compétents et crédibles accèdent à la décision dans les assemblées, la wilaya et plus tard dans le gouvernement », préconise-t-il.

Dans ce contexte, il cite l’exemple de la commune de Hadjret Ennous, à Tipaza, gérée par le RCD depuis 2007 à ce jour et passée d’une commune pauvre à  riche. Trois principales clés président à une bonne gestion, selon lui : la gestion solidaire, la transparence et une vision d’avenir. « Il faut que les choses changent, on doit se mobiliser. Certains partis sont devenus des bandes et présentent des candidats poursuivis par la justice. Des partis considèrent les citoyens comme des tubes digestifs et essayent d’acheter les voix par des sandwichs », accuse-t-il, allusion au FLN, particulièrement.

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