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Mokrane Aït-Larbi appelle à la dissolution des « partis de l’allégeance »

Mokrane Aït-Larbi appelle à la dissolution des « partis de l’allégeance »

L’avocat Mokrane Aït Larbi estime que les partis de l’allégeance « représentent la contre-révolution et doivent inévitablement être dissous ».

« En Algérie, les partis de l’allégeance véhiculent aujourd’hui la contre-révolution et menacent même l’avenir de la démocratie en entravant les revendications de la révolution pacifique. Il devient nécessaire à mon avis de les dissoudre par décret ou par décision de justice, et de récupérer leurs biens qui sont des biens de l’État », écrit le défenseur des droits de l’Homme dans une déclaration rendue publique vendredi 2 août.

« Cela, poursuit-il, afin de mettre tous les partis sur un pied d’égalité, donner un sens à la compétition partisane et permettre enfin au peuple, les conditions réunies, de choisir ses représentants en toute souveraineté, loin de la fraude et l’argent sale. Après la dissolution de ces partis, on peut mettre en œuvre les articles 7 et 8 de la Constitution, consacrant ainsi la souveraineté réelle du peuple, seul maître de son destin ».

« Il existe sans doute au sein des partis de l’allégeance des militants et des cadres intègres qui œuvrent pour la démocratie et les libertés, reconnaît-il, mais les états-majors de ces partis ont soutenu le clan de la corruption pour servir leurs intérêts privés. Ces faits sont établis par les poursuites judiciaires engagées contre les chefs de ces partis et qui pourraient éclabousser d’autres responsables ».

« Voilà 24 vendredis que le peuple revendique la lutte contre la corruption et le départ du système pour construire l’Algérie nouvelle. Les dernières déclarations en faveur du rejet de tout préalable au dialogue démontrent que les revendications populaires ne pourront pas être satisfaites sans la dissolution de ces partis et permettre à leurs militants intègres de créer de nouveaux partis qui contribueront à l’édifice de la nouvelle Algérie », soutient l’avocat qui rappelle que « des partis issus du pouvoir ont été dissous sous la pression populaire dans plusieurs pays tels que la Tunisie, l’Égypte, et l’Irak après la chute du régime de Ben Ali, Moubarek et Saddam. En Europe de l’Est, des partis sont tombés après l’effondrement du communisme et la chute du Mur de Berlin ».

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