Moncef Othmani a été élu ce dimanche 7 avril président par intérim du FCE. L’élection s’est déroulée au siège de l’organisation patronale lors de la réunion du Conseil exécutif.

Dans une déclaration à TSA, M. Othmani balaye les critiques concernant son élection, que ses adversaires juge non conforme aux statuts du FCE.

« Tout s’est déroulé dans le respect total des statuts. L’article 42 des statuts dispose qu’en cas de vacance du poste de président, c’est le vice-président le plus âgé qui prend l’intérim point final. Le vice-président le plus âgé a décliné pour des raisons personnelles, le Conseil exécutif s’est réuni et en toute souveraineté, il a désigné un président par intérim », détaille M. Othmani.

Le président par intérim du FCE affirme que sa mission est de préparer l’Assemblée générale élective. « Ma mission est claire. Quand il y a vacance du poste de président, le président par intérim doit préparer l’AG élective dans un délai de 90 jours », explique-t-il.

Pour M. Othmani, le changement de nom ou de statuts du FCE, comme le réclament certains membres, « n’est pas d’actualité ». « Nous préservons cette institution qui existe depuis 20 ans. Je suis membre et je suis là pour conduire la transition, et je ne suis candidat à l’élection d’un nouveau président », affirme-t-il.

L’élection de Moncef Othamni comme intérimaire intervient onze jours après la démission de Ali Haddad, de la présidence du FCE, poussée vers la sortie par le mouvement populaire.

Ali Haddad a été arrêté dimanche 31 mars au poste frontalier de Oum Tboul alors qu’il se rendait en Tunisie. Il était en possession de deux passeports algériens, de 4550 euros et de 400.000 dinars. Transféré à Alger, le patron de l’ETRHB a été placé sous mandat de dépôt et incarcéré à la prison d’El Harrach.