Djamel Belmadi s’explique sur tout. Face aux journalistes ce dimanche, le sélectionneur des Verts a abordé tous les sujets comme les cas de Houssem Aouar et Rayan Ait Nourri, M’bolhi.
Comme c’est de coutume à la veille de chaque stage de l’équipe d’Algérie de football, Djamel Belmadi était ce dimanche 13 novembre face aux journalistes qui l’attendaient particulièrement sur le cas des joueurs binationaux qui devaient rejoindre les Verts à l’occasion de ce stage.
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Trois nouveaux éléments étaient notamment annoncés acquis pour l’équipe nationale, Houssem Aouar, Rayan Ait Nouri et Farès Chaibi. Mais aucun d’entre eux n’a figuré dans la liste des 24 joueurs retenus pour ce stage et qui a été dévoilée samedi 12 novembre par la Fédération algérienne de football (FAF).
Belmadi lui-même avait déclaré en septembre dernier qu’un de ces joueurs allait rejoindre le groupe à l’occasion du stage de novembre.
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C’est la première question posée au coach national qui, d’emblée, précise que les informations relayées par les médias sur la présence dès ce stage de tel ou tel joueur n’étaient pas fondées. « Il fallait attendre l’officiel », dit-il.
Belmadi : Ait Nouri est acquis
L’unique fait officiel, et qu’il dévoile à l’occasion, c’est l’engagement avec l’équipe nationale d’Algérie du défenseur de Wolverhampton, Rayan Ait Nouri.
« Ait Nouri est acquis, il a changé de nationalité sportive. La FAF a reçu il y a trois ou quatre jours le document de la FIFA », annonce Belmadi qui précise que « le processus » a commencé en octobre 2019. « Il est sélectionnable en mars prochain, s’il est en forme bien sûr », a ajouté le coach.
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Belmadi s’est aussi expliqué sur le cas de Farès Chaïbi, cette pépite franco-algérienne du Toulouse FC, indiquant qu’il n’est pas concerné par le changement de la nationalité sportive puisqu’il n’a pas évolué en catégories jeunes françaises. « Il est engagé avec nous, mais on le laisse progresser, il a 19 ans. Il sera peut-être dans les listes des jeunes de l’équipe de France mais il a pris sa décision », a-t-il assuré.
Léris va apporter sa « culture tactique italienne »
Reste le cas Houssem Aouar sur lequel Belmadi ne s’est pas attardé, indiquant seulement qu’il est concerné lui aussi par « le processus » entamé ces dernières années.
Sur le nouveau venu Mehdi Léris, Belmadi a estimé qu’il pourra apporter sa « polyvalence » et sa « culture tactique italienne ».
Quant à l’attaquant du CR Belouizdad Aribi, l’unique joueur du championnat algérien convoqué, Belmadi reconnaît qu’il ne marque pas beaucoup, mais indique qu’il a « aimé son activité » qui lui rappelle un peu Bounedjah.
« On a un problème à ce niveau, Delort est blessé. Ce n’est pas un choix par défaut mais une opportunité pour lui, il aura du temps de jeu et c’est à lui de montrer ce dont il est capable », affirme Belmadi.
Autre curiosité dans la liste, la présence de quatre gardiens. Le sélectionneur national explique qu’il y a « des difficultés » dans cette date FIFA et qu’il n’est pas sûr que tout le monde sera présent, il a donc agi ainsi par précaution. Toujours à propos des gardiens, il a de nouveau encensé Rais M’bolhi qui, malgré son âge « en veut encore » et il serait « dommage de s’en priver ». Mais il a regretté le fait que le gardien numéro un des Verts joue avec une équipe de seconde division saoudienne qui n’est pas de son niveau.
Aucun problème avec Madjid Bouguerra
Évoquant les deux matchs amicaux à venir (Mali le 16 novembre à Oran et Suède le 19 à Malmo), Belmadi y voit « deux matchs qui nous feront progresser ».
« Ça va être difficile et c’est ce qu’on cherchait (…) L’idée c’est la même : faire jouer les joueurs face à des équipes fortes pour s’habituer et s’adapter », notamment, poursuit-il, les joueurs qui jouent pour la première fois.
Belmadi lance à l’occasion un appel au public pour respecter les hymnes nationaux des équipes adverses pendant ces deux matchs et au cours du CHAN qu’abritera l’Algérie en janvier prochain.
À propos du CHAN, Belmadi a évoqué sa relation avec l’entraîneur des locaux, Madjid Bouguerra, rappelant que c’est lui qui l’avait initié avec l’ancien président de la FAF Kheireddine Zetchi.
« La confiance que j’ai en lui est un élément important (…) J’ai Madjid comme frère et comme adjoint, je dors sur mes deux oreilles, je sais que c’est les meilleurs joueurs qu’il a pris », dit-il. La relation entre les deux hommes est donc bonne et ce n’est « que chez certains que c’est un souci ».
Mondial : la plaie sera toujours ouverte
La conférence de Djamel Belmadi survient à quelques jours du mondial qatari pour lequel il a échoué à qualifier l’équipe nationale.
« La page est tournée » mais « c’est une plaie qui restera toujours ouverte », a-t-il affirmé.
Revenant sur ce qui s’est passé lors du match face au Cameroun, Belmadi a de nouveau défendu ses choix, indiquant que le « maître-mot », c’est la concentration, qui a manqué en fin de match.
Réagissant aux propos de Yacine Brahimi et Islam Slimani qui ont reconnu que la défaite n’est due pas seulement à l’arbitrage, Belmadi a indiqué que les deux déclarations ne rentrent pas dans le même registre, invitant Brahimi (qui n’a pas joué la double confrontation) à « débattre » avec ses coéquipiers pour comprendre ce qui s’est passé.
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Toujours à propos du mondial, le sélectionneur de l’Algérie a encensé son homologue du Maroc, Walid Regragui, auquel il a souhaité tout le succès, ainsi qu’à la sélection tunisienne et tous les représentants de l’Afrique.
