L’Algérie veut se doter d’une industrie automobile sur la base d’une nouvelle législation plus contraignante, et pose de nouvelles conditions pour l’importation des véhicules neufs, selon le communiqué du Conseil des ministres qui s’est réuni dimanche 26 juillet.
Pour le montage automobile, « le processus doit démarrer avec un taux d’intégration de 30% au minimum », a demandé M. Tebboune, en expliquant que « l’objectif, in fine, étant de parvenir à créer un process complet avec au bout une industrie mécanique véritable. »
Le 15 juillet, à l’issue de la réunion du gouvernement, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement Ammar Belhimer avait déclaré qu’un taux d’intégration de 50% sur cinq ans sera exigé pour l’industrie de montage de véhicules.
Outre le montage, l’importation des véhicules neufs a été abordée hier lors de la réunion du Conseil des ministres. Le président Tebboune a indiqué que « le processus doit se faire au niveau national, il sera le fait d’opérateurs nationaux ». Le président de la République a précisé que les concessionnaires agréés doivent disposer d’un réseau national de service après-vente.
Pour les opérateurs étrangers intervenant dans l’importation de véhicules en Algérie, le chef de l’Etat a promis un texte pour régir « leur intervention dans ce secteur. » Il a également demandé au gouvernement de « prendre des mesures fiscales et douanières destinées à l’encouragement de l’importation des véhicules électriques. »
Enfin, le Conseil des ministres a traité le dossier relatif à l’industrie de montage des produits électroménagers, en fixant le taux d’intégration à 70% « dès la première année. »