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Mort de Fekhar : colère et indignation sur les réseaux sociaux

Mort de Fekhar : colère et indignation sur les réseaux sociaux

L’annonce du décès ce mardi du militant des droits de l’Homme Kamel Eddine Fekhar a immédiatement suscité une vague d’émotion auprès des internautes algériens, unanimes à dénoncer « la responsabilité » des autorités dans sa mort.

« Qu’est-ce qui justifie de laisser mourir un militant dans les geôles du pouvoir ? Rien ! À moins que ce ne soit la volonté d’instaurer le chaos dans le Mzab, » s’insurge une internaute. « Les criminels d’Alger ont assassiné Fekhar, un crime contre un militant c’est un crime contre l’humanité ! Dégagez, » écrit un internaute sur le réseau social Twitter. « Le régime algérien porte l’entière responsabilité de sa mort, » estime pour sa part le journaliste Tahar Hani.



« La mort de Kamel Eddine Fekhar est inadmissible, insupportable… Ces morts ne doivent pas rester vaines, echaab yourid iskat had enidam El fassid. Stop stop, c’est un scandale, » dénonce une internaute. « Le régime algérien vient d’assassiner le militant Kameleddine Fekhar. Triste Algérie en ces temps de révolution pour le changement, » écrit un internaute. « Attristée, bouleversée et choquée par le décès de l’infatigable militant Kameleddine Fekhar dans la prison !!! Pouvoir mafieux, » s’émeut une autre internaute.




« Docteur Fekhar tu as payé ta liberté et tes convictions au prix de ta vie. Tu as perpétué danss la vallée du M’zab la résistance pacifique millénaire, la vie de tout être vivant est sacrée. Nous sommes aujourd’hui orphelins, » s’émeut un internaute.

« Pour ceux qui s’interrogent encore sur les bonnes intentions du système, le décès de Kamel Eddine Fekhar sonne le glas de ces interrogations. Comme en 2016 que Mohamed Tamalt, il meurt pour ces convictions, pour son amour à l’Algérie », estime quant à lui un internaute, faisant le même parallèle que plusieurs internautes entre le récent décès de Kamel Fekhar et celui du journaliste Mohamed Tamalt décédé en 2016.



« La LADDH tient pour seul responsable, le système, de par son mépris et son enterrement [sic] fait encore une autre victime après le prisonnier Talmat, » écrit Saïd Salhi vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme.


Pour le FFS, « ce décès survient après plusieurs semaines de détention abusive et arbitraire dans des conditions insoutenables et inhumaines ». Dans un communiqué, le parti « exige justice et vérité et que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce décès ». « Le FFS exige la libération immédiate des autres détenus d’opinion qui croupissent d’une manière illégale et despotique dans les geôles de la mort et des pires entraves à la dignité humaine », ajoute le communiqué.

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