
Au Québec (Canada), les élections municipales auront lieu ce dimanche 2 novembre. Plusieurs Canadiens d’origine algérienne se sont lancés dans la course. Certains ont de fortes chances d’être élus comme conseillers municipaux.
Ces jeunes immigrants de deuxième génération, d’origine algérienne, se présentent aux municipales sous diverses formations politiques.
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Les élections municipales au Québec, qui ont lieu tous les quatre ans, le premier dimanche de novembre, permettent d’élire les membres du Conseil municipal de chaque municipalité locale. Ce conseil est composé d’un maire et d’un minimum de six conseillers municipaux.
Voici des candidats aux municipales du Québec d’origine algérienne
Parmi les candidats d’origine algérienne, on citera Lysa Belaicha, originaire de la wilaya de Tizi-Ouzou, âgée de 24 ans. Elle se représente pour un deuxième mandat avec Coalition Longueuil, le parti de la mairesse sortante, Catherine Fournier.
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Citée ce samedi 1er novembre par Ici-Radio-Canada, Lysa Belaicha a indiqué qu’elle est arrivée au Canada à l’âge de trois ans. Les allers-retours entre son Algérie natale et le Québec ont été déterminants dans son choix d’entrer en politique.
Ces va-et-vient lui ont, en effet, fait comprendre les différences dans les modes de vie et les mentalités et que « la politique était la chose qui déterminait comment les gens vont vivre ».
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Abdellah Azzouz, âgé de 25 ans, est arrivé au Canada à l’âge de neuf ans. Également d’origine algérienne, il se présente avec le parti Projet Montréal. Il explique auprès du même média que c’était son implication communautaire qui l’a propulsé vers la politique.
« Le plus urgent pour moi, ce sont la sécurité et la violence chez les jeunes et l’aide aux familles vulnérables (aide alimentaire et logement) », dit-il, soulignant que s’il est élu, il fera en sorte que « les écoles, les centres communautaires, les parents et la police travaillent tous main dans la main ».
Amina Bahri a vécu une immigration à l’âge adulte
Contrairement à ces deux candidats, Amina Bahri, qui se présente aux municipales à Saint-Léonard-Est, a vécu une immigration à l’âge adulte. Cela « m’a permis d’offrir à ma fille un nouvel environnement et je suis aujourd’hui fière d’être Québécoise et Canadienne », dit-elle dans sa biographie publiée sur le site consacré aux élections.
Ses principaux objectifs, si elle est élue mairesse au conseil, est de simplifier la vie des familles, des aînés et impliquer les citoyens, mais aussi de « s’assurer que nos valeurs communes, notre culture et nos besoins communautaires soient au cœur des décisions », précise-t-elle.
Pour sa part, Naïma Mehennek se présente dans la ville de François-Perrault, avec le parti Transition Montréal. D’origine algérienne, elle se dit engagée depuis plus de 20 ans dans le milieu communautaire montréalais.
La détentrice d’une maîtrise en environnement et développement durable vise en principe, à travers sa candidature aux municipales, à favoriser la participation citoyenne et l’inclusion et à développer des projets durables pour un Montréal plus vert et solidaire.