
Le chercheur algérien à la NASA, Noureddine Melikechi, passe ses vacances d’été au pays. Le natif de Thenia (Boumerdès) s’est notamment rendu dans le village de ses ancêtres, à Béni Mellikeche (Béjaïa).
À l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, le physicien atomique a répondu aux questions de la Télévision algérienne sur la recherche scientifique en Algérie et l’apport des chercheurs expatriés. Au passage, il a livré quelques conseils aux nouveaux bacheliers mais aussi à ceux qui ont échoué à cet important examen scolaire.
A lire aussi : Algérie : révélations glaçantes sur le drame du bus de Oued El Harrach
À ceux qui ont la possibilité de poursuivre leurs études en physique, Noureddine Melikechi signale qu’il s’agit d’une “très belle filière” qui est “en évolution constante”. “Le monde dans lequel nous vivons est de plus en plus complexe, en tout cas plus complexe que le temps où j’étais moi-même étudiant. Pour cela, les étudiants doivent apprendre à travailler ensemble et à s’entraider. Personne ne peut réussir tout seul. Une seule main n’applaudit pas”, dit-il. “Si un étudiant, deux, trois ou dix réussissent, c’est bénéfique pour tout le pays”, ajoute-t-il.
A lire aussi : Algérie : publication inédite des photos de trafiquants de drogue
Noureddine Melikechi : “Les sciences et technologies ont une place particulière”
Noureddine Melikechi n’a pas oublié les recalés du Bac 2025 en Algérie où près de la moitié des candidats a échoué à l’examen. Son message pour eux est le suivant : “Ce n’est pas la fin.” Au contraire, explique-t-il, l’échec est une opportunité pour réfléchir à autre chose.
A lire aussi : Inscription à la vaccination anti-Covid : prenez rendez-vous en ligne
“Beaucoup de gens ont réussi sans le bac. Pour peu qu’ils croient en leurs capacités, ils peuvent faire de belles choses”, assure le professeur. À propos de sa rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur, Melikechi a révélé qu’ils ont discuté de la possibilité d’établir une coopération dans la recherche scientifique entre les centres de recherche algériens et les universités américaines.
“Je pense tout le temps à faire des choses qui puissent être bénéfiques pour les universités et les étudiants algériens”, assure-t-il. “Il est important que les universités algériennes s’ouvrent sur les spécialités technologiques de pointe (…) Nous avons besoin de toutes les spécialités mais les sciences et technologies ont une place particulière”, estime le cadre de la NASA.
Selon Melikechi, les chercheurs algériens expatriés n’ont pas forcément besoin de rentrer pour aider leur pays, assurant qu’ “ils peuvent le faire de là où ils se trouvent”.