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« On ne sait pas quelle est la part du variant dans le virus qui circule en Algérie »

Le Dr Mohamed Yousfi déplore le manque d’informations sur les variants du Covid-19 qui circulent en Algérie, et réclame plus de transparence.

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Lynda Hanna
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Le docteur Mohamed Youcefi a appelé ce lundi les autorités à indiquer le pourcentage des cas des variants du coronavirus qui circulent actuellement en Algérie.

« Aujourd’hui, au moment où je vous parle, on ne sait pas quelle est la part du variant dans le virus qui circule par rapport aux souches classiques », a affirmé le Dr Youcefi dans un entretien accordé à TSA.

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« Ce que nous déplorons, c’est qu’en tant que professionnels de la santé, il faudrait qu’on soit informés en temps réel plus régulièrement concernant le variant pour prendre les dispositions au niveau de nos centres de prise en charge et qu’on ne soit pas informés comme ça par un communiqué de l’Institut Pasteur d’Algérie », réclame le Dr Youcefi, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Boufarik.

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« La situation pourrait être beaucoup plus dangereuse »

Le docteur Youcefi estime qu’une meilleure connaissance de la situation permettrait aux professionnels de la santé de « recevoir les malades suspects et de circonscrire l’expansion de ces variants. « Parce que lorsque les variants vont prendre le dessus sur la souche classique, la situation pourrait être beaucoup plus dangereuse », met-il en garde.

« Ce qui est demandé au ministère de la Santé, c’est qu’on puisse avoir la part du variant dans ce qui circule actuellement », réitère le docteur Youcefi, soulignant qu’ « à partir de là, les mesures seront beaucoup plus strictes. C’est les mêmes mesures barrières, mais on fera beaucoup plus attention lorsque le variant prend le dessus », indique-t-il.

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« Les variants de manière générale sont beaucoup plus contagieux. Il faudrait qu’on ait le pourcentage, parce que si on a un pourcentage qui commence à augmenter, c’est clair que l’épidémie peut reprendre et que les mesures barrière délaissées vont avoir un effet plus catastrophique et plus grave », prévient le Dr Mohamed Youcefi.

Depuis fin février, l’Institut Pasteur d’Algérie publie chaque semaine un communiqué, annonçant la découverte de nouveaux cas des variants britannique et nigérian en Algérie.

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