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Ouyahia : « Nous étions avec le président, nous sommes avec lui et nous restons avec lui »

Ouyahia : « Nous étions avec le président, nous sommes avec lui et nous restons avec lui »

Ahmed Ouyahia a lancé, ce vendredi 17 novembre, un appel à la classe politique pour un dialogue autour des questions économiques et sociales.

« Nous appelons la classe politique au dialogue autour des questions économiques et sociales et non autour de la politique, autour de périodes de transition ou du pouvoir sur les chars », a déclaré le secrétaire général du RND lors d’un meeting organisé en fin de journée au siège de l’UGTA à Alger.

Ahmed Ouyahia a accusé ceux qu’ils qualifient de « commerçants de la parole et du désespoir » d’être capables de « prendre le pouvoir même sur un cimetière » avant d’évoquer l’importance d’un « consensus autour de l’intérêt du peuple » et non « autour de la chaise » ou autour « de la politique ».

Dans son discours, le secrétaire général du RND est revenu sur ce qui a été réalisé dans le pays durant ces dernières années en faisant à plusieurs reprises l’éloge du président Abdelaziz Bouteflika. « Nous étions avec le président, nous sommes avec lui et nous restons avec lui », a-t-il dit à Blida.

« Écrivez bien, vous gagnerez plus »

« Certains opposants qui auront, si Dieu le veut, des programmes se demandent où sont partis les 1000 milliards de dollars. Ceux qui ont eu des logements à Maftah le savent (…). L’Algérie a été construite », a-t-il lancé. Et d’ajouter : « Nous avons plus de 130 journaux. Écrivez bien, vous gagnerez plus, avec ou sans publicité ».

Ahmed Ouyahia a également saisi l’occasion pour répondre à ses détracteurs. « Certains ont dit que je faisais peur ( à travers son discours en ce qui concerne la crise financière du pays, NDLR). On ne fait pas peur aux gens, on leur dit des vérités », a-t-il soutenu. Le patron du RND a aussi répondu à ceux qui pointent du doigt la proximité de son parti avec les hommes d’affaires.

« Quand on dénonçait l’argent sale de la drogue, de l’import-import et des conteneurs remplis de pierres. Nous étions les seuls. Eux (les détracteurs) se taisaient. Ils ne peuvent pas nous complexer ! Aujourd’hui, on a défendu quelqu’un qui construit dans le pays », a-t-il soutenu en faisant allusion au président du FCE.

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