Pénurie de médicaments en Algérie : le ministère de la Santé réagit

Le ministère de la Santé dément l’existence d’une pénurie de médicaments hospitaliers et les anticancéreux en Algérie. C’est la Pharmacie centrale des hôpitaux qui est montée au créneau pour répondre mercredi soir à ce qui a circulé sur les réseaux sociaux sur une pénurie de médicaments anticancéreux et hospitaliers en Algérie. Elle a rassuré les malades et la population que le taux de disponibilité de ces médicaments vitaux dépasse 93 % à l’échelle nationale, ce qui garantit, selon elle, un « approvisionnement continu et suffisant pour couvrir les besoins de tous les hôpitaux du pays ». « Aucune pénurie n’a été signalée, au contraire, il existe une plateforme électronique de la PCH reliée aux hôpitaux qui permet aux utilisateurs de consulter et d’évaluer les stocks de médicaments à tout moment », ajoute le monopole public des médicaments hospitaliers. La Pharmacie centrale des hôpitaux affirme qu’elle « travaille de manière continue, régulière et constante pour fournir ces médicaments à tous les malades, en étroite coordination avec tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement, afin de garantir que le traitement parvienne à chaque patient en temps opportun et de manière ininterrompue ».

Algérie : près de 650 millions de dollars pour les médicaments hospitaliers

La PCH ajoute qu’elle a alloué le « plus gros budget de son histoire à l’achat de médicaments, notamment les anticancéreux, d’un montant de 84 milliards de dinars (près de 650 millions de dollars), en plus de la somme allouée pour satisfaire tous les besoins médicaux des hôpitaux ». La PCH précise qu’une bonne partie de ce budget a été allouée à « l’acquisition de médicaments innovants et de haute qualité, permettant aux patients de bénéficier de protocoles thérapeutiques mondiaux avancés, garantissant de meilleurs résultats de soins et respectant les normes médicales internationales ». Certains médicaments, produits localement ou importés, susceptibles de se raréfier au cours de l’année, sont également surveillés et remplacés, quelle que soit leur nature, en fonction des besoins de l’hôpital, affirme la PCH. SUR LE MÊME SUJET : L’Algérie autorise l’importation d’un médicament biosimilaire chinois

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