Le baril de Brent, pétrole de référence pour le Sahara Blend algérien, a franchi ce mardi matin la barre des 70 dollars, en hausse de 1 % par rapport à son prix de clôture la veille, rapportent plusieurs médias.
C’est la première fois depuis le mois de mars que le Brent dépasse la barre symbolique des 70 dollars. Le Brent n’a cependant pas eu de période prolongée au-dessus des 70 dollars depuis 2019. Le baril de WTI américain franchissait quant à lui ce mardi la barre des 67 dollars, en hausse de 1,1 % par rapport à son prix précédent établi la veille.
Plusieurs facteurs ont contribué à permettre au pétrole d’atteindre ce niveau, encouragé par les signaux positifs de reprise de la demande en provenance des deux plus grandes économies du monde, les États-Unis et la Chine. Indicateur de la demande en carburant, la circulation automobile aux États-Unis a retrouvé durant le mois de mars ses niveaux de période pré-pandémique.
Optimisme sur une reprise de l’industrie des vols aériens
La levée des restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à coronavirus Covid-19 dans plusieurs pays a également contribué à relever les cours du pétrole.
Au Royaume-Uni par exemple, la levée très attendue des restrictions permettant à davantage de personnes de voyager a eu un impact positif sur le prix du pétrole, contribuant à sa hausse.
De même que la levée de certaines restrictions aux États-Unis telles que le retrait de l’obligation du port du masque pour les personnes vaccinées a contribué à un climat optimiste de retour à la vie normale sur les cours pétroliers.
Enfin, la baisse des taux de contamination au Covid-19 au sein de l’Union européenne a mené à un assouplissement des restrictions décidées dans le cadre de la lutte contre la pandémie, tandis que plusieurs pays européens comme le Portugal et les Pays-Bas ont décidé de rouvrir leurs frontières et contribué à la hausse des cours.
Surtout, l’UE envisage sérieusement d’introduire prochainement des passeports de vaccination pour permettre les voyages en provenance de pays tiers à faible risque, ce qui a accru l’optimisme sur une reprise de l’industrie des vols aériens avec un afflux de touristes à destination de pays tels que l’Espagne ou la France, précise la même source.