
Les cours du pétrole ont poursuivi leur hausse ce mercredi, au lendemain de la décision de l’Arabie saoudite de réduire sa production d’un million de barils par jour en février et mars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord (référence pour le Sahara Blend algérien) a grimpé de 1,49% par rapport à la clôture de mardi, à 54,30 dollars. Dans la matinée, il avait atteint 54,63 dollars, un niveau jamais atteint depuis le 26 février 2020.
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Le baril américain de WTI pour le mois de février a gagné 1,40% à 50,63 dollars, le plus haut depuis fin février, également. « Les prix du pétrole rebondissent après les résultats inattendus de la réunion de l’Opep+ », a observé Carlo Alberto De Casa, analyste d’Activtrades, cité par l’AFP.
Après deux jours de discussions, la réunion des pays de l’Alliance Opep+ s’est achevée hier mardi avec un accord sur une très légère hausse de la production de 75.000 barils par jour. Le même jour, l’Arabie saoudite a annoncé avoir décidé de réduire, unilatéralement, sa production d’un million de barils par jour en février et mars, ce qui a pesé sur les cours du pétrole.
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Hier, le baril de Brent a clôturé avec une hausse conséquente de 5,63% à 53,51 dollars.
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