Économie

Pétrole : le Brent poursuit sa progression

Le baril de Brent, pétrole de référence pour le Sahara Blend algérien, a franchi ce mercredi en séance la barre des 45 dollars, porté par la perspective d’un vaccin contre le coronavirus et l’annonce d’une baisse des stocks de brut américain, rapportent plusieurs médias.

Le Brent s’établissait à 45,04 dollars ce midi, en hausse de 2,46 % par rapport à son prix de clôture la veille. Les cours de pétrole ont également augmenté de 9,81 % en une semaine et sont sur une tendance haussière de 5,8 % en un mois.

Après deux jours consécutifs de hausse (5,85 % lundi et 4,76 % mardi), le Brent a franchi la barre des 45 dollars, avant de redescendre, tout en restant proche de ce seuil. À 14h20, il était coté à 44,7 dollars.

La hausse du baril de Brent s’explique principalement par l’annonce effectuée en début de semaine par le géant pharmaceutique Pfizer que son vaccin élaboré dispose d’un taux d’efficacité de 90 %, rendant de plus en plus concrète la perspective d’un vaccin mettant un frein à la pandémie du coronavirus.

« Les nouvelles de cette semaine sur un vaccin contre le coronavirus étaient encourageantes et, parallèlement à une activité de couverture courte, ont fortement soutenu les prix du pétrole lundi et mardi », a déclaré Giovanni Staunovo, analyste pétrolier pour UBS cité par l’agence Reuters. Malgré les incertitudes, UBS prévoit dans ce contexte un baril à 60 dollars d’ici la fin de l’année 2021 à condition que les producteurs continuent à maîtriser la demande.

En parallèle, les cours de pétrole ont été portés par l’annonce de la baisse plus importante que prévue des stocks américains de pétrole brut. Ceux-ci ont diminué de 5,1 millions de barils la semaine dernière pour s’établir à 482 millions de barils. Les analystes du marché pétrolier s’attendaient à une baisse des stocks inférieure à un million de barils.

« Les espoirs d’un retour à la normale pré-Covid l’année prochaine ont été considérablement stimulés cette semaine. Mais avant cela, un hiver difficile est au rendez-vous. Les taux d’infection s’accélèrent encore dans plusieurs régions du monde, y compris aux États-Unis », a déclaré pour sa part Stephen Brennock du cabinet PVM, cité par la même source.

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