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Pétrole : le panier de l’Opep à 55 dollars, l’accord sur la réduction de la production respecté à 120%

Pétrole : le panier de l’Opep à 55 dollars, l’accord sur la réduction de la production respecté à 120%

Le panier de référence des prix des barils des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s’est établi à 55,03 dollars ce vendredi, rapporte ce lundi l’agence officielle du Kuwait (KUNA). Cela représente une baisse de 49 centimes par rapport à la veille, où le prix du baril s’établissait à 55,52 dollars.

Le panier de référence de l’Opep comprend 12 types de pétrole, dont le Sahara Blend (pétrole algérien), l’Iran Heavy (pétrole iranien), l’Es Sider (pétrole libyen), le Basra Light (pétrole irakien), le Bonny Light (pétrole nigérian), l’Arab Light (pétrole saoudien), le Merey (pétrole vénézuélien) ou encore le Girassol (pétrole angolais). Le prix moyen du baril de pétrole des pays membres de l’Opep s’est établi à 4076 dollars durant l’année 2016.

Par ailleurs, l’accord de réduction de la production mondiale de pétrole signé par l’Opep et des pays non-membres de l’Opep comme la Russie a été respecté à 120% durant le mois de septembre 2017, rapporte BourseDirect qui cite le JMMC, comité en charge du suivi de l’accord. Il s’agit de la meilleure performance mensuelle depuis la mise en place du partenariat. « Les stocks commerciaux de pétrole de l’OCDE ont fortement baissé en septembre et la différence avec la moyenne à cinq ans s’est réduite de 178 millions de barils depuis le début de l’année. Cependant, il reste toujours 159 millions de barils en stock à résorber », note le JMMC.

Dans un autre cadre, le gaz de schiste produit par les États-Unis « pourrait bouleverser les équilibres mondiaux, avec des conséquences non moins drastiques que pour le pétrole », estime Patrice Geoffron, professeur à l’université Paris-Dauphine cité par Boursorama.

« Les ressources américaines de gaz sont abondantes et, en juillet 2017, le prix interne a atteint son point le plus bas depuis 12 ans, augurant de sa compétitivité à l’export », estime le professeur Geoffron, qui indique que 60% des nouvelles capacités mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL) sont en développement aux États-Unis, et des livraisons sont en cours depuis l’an dernier.

Plusieurs pays de l’ex-bloc soviétique telles que la Pologne et la Lituanie ont d’ailleurs reçu des livraisons de GNL américain durant l’été 2017. Avec le gaz, « les États-Unis se voient offrir une nouvelle arme géopolitique dans un grand jeu qui engage également la Russie », affirme le spécialiste.

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