Situé sur l’île de Lesbos, en Grèce, le camp de Moria a enregistré en 2017 la présence de 12.726 migrants et réfugiés, dont 282 étaient de nationalité algérienne. Le camp de Moria a traité les dossiers de 5281 Syriens, 2184 Afghans et 1800 Irakiens. Il a également accueilli 826 Congolais, 352 Camerounais et 341 Iraniens selon les chiffres officiels de l’île relayés, ce mercredi 31 janvier, par le journal grec Ekathimerini.

Les 1660 demandeurs d’asile restants provenaient de 57 autres pays. Sur le camp ont vécu, l’an passé, des personnes originaires de 64 pays du Moyen-Orient, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique du Sud et des Caraïbes. Selon les chiffres officiels du point chaud de la Moria, sur l’île de la mer Égée orientale, 40% des arrivées au centre étaient des hommes, 24% des femmes et 36% des mineurs.

Comme d’autres zones sensibles sur les îles grecques, la Moria est confrontée à un surpeuplement causé par un flux constant de nouveaux arrivants et de longs délais dans les procédures d’asile. Le camp n’a pas fourni de chiffres supplémentaires sur le nombre de réfugiés et de migrants dont la demande d’asile a été acceptée ou sur ceux qui ont été expulsés après s’être vu refuser l’entrée dans l’Union européenne.