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PSG – Real Madrid : Bale, Isco, Asensio… le puzzle de Zidane

PSG – Real Madrid : Bale, Isco, Asensio… le puzzle de Zidane

Casse-tête pour Zinédine Zidane! Pour compléter son animation offensive face au PSG, l’entraîneur du Real Madrid dispose de quatre candidats pour deux places: Bale, Isco, Asensio et Lucas Vazquez. Quelles pièces assembler mardi en 8e retour de Ligue des champions?

En soutien de la star Cristiano Ronaldo et de l’avant-centre Karim Benzema, Zidane doit déterminer qui occupera les ailes de ce probable puzzle en 4-4-2, aux côtés d’un duo de récupérateurs Casemiro-Kovacic. Sachant que les maîtres à jouer Luka Modric et Toni Kroos, de retour de blessures, manquent peut-être de rythme pour être titulaires…

. Bale, la star plombée

Vu son statut de star et le prix de son transfert (100 M EUR en 2013), Gareth Bale pourrait prétendre au onze de départ. Mais sa saison, plombée par les blessures, a été trop irrégulière et « Zizou » avait choisi de le laisser sur le banc au coup d’envoi du match aller (3-1).

Par la suite, le technicien français a souligné en creux que Bale n’était pas à son meilleur niveau: « Nous voulons voir un Gareth à 100% », a dit Zidane fin février.

Le Gallois, médiocre mardi dernier contre l’Espanyol (défaite 1-0), a néanmoins réagi samedi contre Getafe en ouvrant le score (3-1), histoire d’instiller le doute dans l’esprit de Zidane.

Suffisant pour voir le trio « BBC » aligné ensemble au Parc des Princes ? Possible mais pas garanti, car Bale n’est pas, ou n’est plus, un ailier pur capable de bloquer son couloir et d’épauler son latéral. Zidane a d’ailleurs refusé de réaffirmer dernièrement que la « BBC » était indiscutable, ce qui était auparavant son credo…

. Isco, le génie dilettante

Au match aller, à la place de Bale, c’était Isco qui était aligné et le petit meneur de jeu andalou avait signé un bon match, en se montrant incisif défensivement.

Mais comme Bale, Isco a joué l’intégralité de la rencontre samedi, ce qui sous-entend qu’il n’était pas préservé pour mardi… Et lui non plus n’est pas un ailier puisqu’il dézone souvent, ralentissant les contres de son équipe par ses multiples touches de balle. Pas idéal alors que le PSG devrait laisser des espaces mardi.

En outre, selon la presse espagnole, le dilettantisme d’Isco contre l’Espanyol n’a pas plu au vestiaire, avec notamment une interminable sortie du terrain en traînant des pieds lors de son remplacement alors que le Real cherchait à marquer.

Zidane l’a néanmoins défendu. « L’attitude d’Isco est toujours splendide. Il s’entraîne bien et c’est un joueur que tout le monde aime », a assuré le Français, qui apprécie la finesse technique de l’Andalou et sa capacité à conserver le ballon.

. Asensio, la promesse intermittente

Son début de saison avait été incroyable: deux buts lors des deux matches de la Supercoupe d’Espagne contre le FC Barcelone (3-1, 2-0) en août dernier. Et puis l’automne a été beaucoup plus compliqué pour Marco Asensio (22 ans), qui a traversé deux mois sans but entre novembre et janvier.

Le jeune international espagnol s’est néanmoins repris ces dernières semaines et son entrée face à Paris le 14 février a été déterminante, avec notamment une passe décisive, puis deux buts contre le Betis Séville le 18 février (5-3).

« J’essaie de profiter de mon temps de jeu et ces temps-ci les choses se passent mieux pour moi », a savouré le Majorquin.

Technique, rapide et capable de remonter le ballon à une touche de balle, Asensio correspond bien à un schéma en 4-4-2 à plat. Mais sa relative inexpérience peut être un handicap… même s’il avait marqué en finale de C1 contre la Juventus (4-1) l’an dernier.

. Lucas Vazquez, le bon soldat

Toujours pris de haut, mais toujours là, Lucas Vazquez est le joueur de club par excellence, discret et travailleur.

Formé au Real, l’international espagnol est peut-être moins doué que d’autres mais son abattage plaide pour lui, ainsi que son altruisme: cinq passes décisives sur ses six dernières rencontres.

Surtout, c’est un ailier pur, qui bloque son couloir et va au charbon, et Zidane vante souvent son état d’esprit irréprochable.

« Je suis heureux pour Lucas parce qu’il le mérite. Il se bat », soulignait Zidane le 21 février après son but inscrit à Leganés (3-1).

Un bon soldat, dur au mal et parfait pour aller au feu. Des qualités utiles mardi dans le chaudron du Parc des Princes.

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