Un député conservateur a fait la promotion ce jeudi du partenariat du Royaume-Uni avec l’Algérie, un pays « traditionnellement secret et fermé », mais qui « s’ouvre » sur le monde, et cherche à « sortir de sa sphère francophone traditionnelle ».

« L’Algérie est en train de devenir un pays aux opportunités immenses pour le Royaume-Uni, s’imposant comme un acteur majeur au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Traditionnellement fermé et secret, ce vaste pays s’ouvre sur le monde et cherche à sortir de sa sphère francophone traditionnelle », affirme Alexander Stafford, député du parti conservateur élu en 2019, dans une tribune publiée sur le site Politics Home.

« Je crois fermement que la région est une nouvelle frontière vitale pour la Grande-Bretagne alors que nous quittons l’UE et cherchons à construire de nouveaux partenariats solides et passionnants dans le monde entier. Je dois être clair: les parlementaires devraient et doivent soutenir un engagement britannique fort avec l’Algérie si nous voulons réaliser nos ambitions mondiales », souligne le député britannique.

« Avec sa forte dépendance au pétrole et au gaz, son histoire récente difficile et son penchant pour la bureaucratie complexe, l’Algérie n’a généralement pas été un marché facile à exploiter ou à investir pour les entreprises britanniques », concède M. Stafford, estimant cependant qu’un « changement positif est en cours, et il y a de quoi être excité d’un point de vue britannique ».

« Les Algériens sont largement bilingues en arabe et en français… »

« Les Algériens sont largement bilingues en arabe et en français, mais l’adoption de l’anglais augmente rapidement. Il est clair qu’il existe des opportunités pour les entreprises britanniques en termes de main-d’œuvre qualifiée et dynamique, mais aussi d’un marché de consommation toujours plus sophistiqué », plaide le député conservateur.

« L’Algérie s’est affairée à signaler son ouverture croissante en diversifiant son économie des énergies fossiles au profit de l’esprit d’entreprise, des start-ups et des énergies renouvelables. Il est passionnant de voir que le peuple algérien se voit doter des infrastructures nécessaires pour réussir. Je salue particulièrement les nouvelles incitations et cadres mis en place par le gouvernement algérien pour encourager les investissements étrangers. Cela fera toute la différence pour les entreprises britanniques qui investissent en Algérie », soutient Alexander Stafford.

« Bien sûr, il y a des défis que nous devons surmonter. Il y a encore des formalités administratives à réduire et les entreprises britanniques doivent se familiariser avec le marché et le régime réglementaire inconnus du pays », explique-t-il.

« J’exhorte le gouvernement à profiter de cette nouvelle frontière britannique alors que nous regardons au-delà de l’Europe pour étendre notre influence dans le monde », conclut M. Stafford.