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Quelques précisions à propos de la plateforme pour le changement en Algérie que j’ai soutenue

Quelques précisions à propos de la plateforme pour le changement en Algérie que j’ai soutenue

CONTRIBUTION – Considérant qu’elle comportait des éléments susceptibles de servir de base à un large débat dans la société, j’ai répondu aux sollicitations d’un groupe de jeunes en appuyant le contenu de cette plate-forme pour le changement en Algérie. J’aurais appuyé sans réserve d’ailleurs toute autre proposition, si j’étais sollicité, dès lors que le préalable du départ du pouvoir était clairement posé.

Je tiens néanmoins à apporter quelques précisions notamment à ceux qui m’ont interpelé à ce sujet :

1- Il ne s’agit en aucune manière d’une alliance ou d’un quelconque regroupement politique. A aucun moment, je n’ai participé à une réunion ou un conclave.

2- les initiateurs ont sollicité les personnalités séparément. Seule la liste des premiers signataires a été publiée sur la page CNC-DZ.

3- Mon appui à la démarche est en rapport exclusivement avec le contenu du texte. Je n’ai pris connaissance de certains signataires qu’une fois la plate-forme publiée sur la page CNC-DZ.

Par ces précisions, et sans jeter l’opprobre sur quiconque des signataires, je tiens donc à lever toute ambiguïté quant à l’interprétation qui peut être donnée à ma signature. Au demeurant, celle-ci pouvait figurer, et c’est d’ailleurs le cas, sur d’autres appels ou pétitions que tout un chacun est à même de signer librement.

Par ailleurs, certains ont cru percevoir dans cette démarche une volonté de s’ériger en porte-paroles du peuple. Je récuse totalement cette grotesque prétention. Je persiste à penser que poser la question de porte-paroles avant que le pouvoir n’ait totalement abdiqué est une erreur. C’est au mouvement populaire de choisir, le moment opportun, ses représentants.

Je tiens également à souligner, dans le même sillage, que les questions idéologiques pour importantes qu’elles soient ne doivent pas être exploitées pour briser l’unité du mouvement populaire. Ces questions se poseront inévitablement mais de façon apaisée, loin des manipulations, dans la cadre des futures institutions démocratiques de la 2ème République.


*Samir Bouakouir est un ancien cadre du FFS

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