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Rage : 10 décès dus à des morsures de bêtes dont des chacals et des renards

Rage : 10 décès dus à des morsures de bêtes dont des chacals et des renards

Dix cas de décès ont été déplorés depuis le début de l’année en cours, dans une dizaine de wilayas, à la suite de morsures de bêtes enragées, sachant que la prévalence annuelle est de 15 à 20 décès, a annoncé, lundi à Alger, un responsable au ministère de la Santé.

« L’Algérie enregistre annuellement 120.000 cas de morsures, quelques 900 bêtes enragées, et entre 15 à 20 décès. Pour l’année en cours, 10 cas ont déjà été recensés », a précisé le Dr Djamel Fourar, directeur général de la prévention et de la promotion de la Santé au ministère de la Santé, selon le compte rendu de l’agence officielle.

En 2018, la rage avait fait 11 morts.

Considérant que « chaque décès est une tragédie et une mort de trop », il a souligné le fait que les enfants constituent souvent une cible des bêtes enragées, conviant leurs parents à faire preuve de vigilance pour éviter les morsures de ces dernières, en inculquant à leur progéniture quelles précautions à prendre face aux animaux domestiques.

Ceci, d’autant plus que ce type de décès « peut être évité », les moyens pour se faire étant  » disponibles », a-t-il poursuivi, citant les vaccins et les sérums, y compris les vaccins destinés aux bêtes ainsi que le recours à leur muselage lorsque celles-ci sont à l’extérieur, et ce, à « titre préventif ». De même que l’abattage des chiens errants et la mise en place de fourrières canines.

En 2015, une instruction ministérielle avait mis l’accent sur l’importance de la prévention contre la rage, l’objectif étant d’atteindre zéro décès, tel que tracé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a-t-il rappelé, notant l’implication d’autres secteurs que celui de la Santé dans cette question, à savoir ceux de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Éducation nationale ainsi que de l’Agriculture.

Outre ces départements, le Dr Fourar a tenu à relever le « rôle » des médias s’agissant de la prévention et des comportements à adopter face aux morsures des bêtes, précisant qu’il s’agit, dans la plupart de cas, de chiens ou de chats et plus rarement de chacals, de renards, d’ânes ou de vaches.

En cas de morsures, le même responsable recommande aux victimes de « se rapprocher des structures de santé pour y recevoir les soins et les vaccinations adéquats ».

La rage est « une encéphalite virale grave » touchant principalement les mammifères. Après apparition des symptômes, elle est mortelle dans la quasi-totalité des cas. Cette infection est hautement contagieuse par morsure et transmissible de l’animal à l’homme ».

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