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Rassemblements de journalistes à Alger, Tunis et Paris en soutien à Drareni

Deux rassemblements en soutien à Khaled Drareni ont été tenus ce lundi à Paris et Tunis. Le procès en appel du journaliste incarcéré est prévu mardi 8 septembre.

Rassemblements de journalistes à Alger, Tunis et Paris en soutien à Drareni
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La veille de son procès en appel demain mardi 8 septembre à la Cour d’Alger, les actions de solidarité avec Khaled Drareni se multiplient. Des journalistes français, parmi lesquels plusieurs  présentateurs télé célèbres, ont apporté ce lundi 7 septembre leur soutien au journaliste algérien en observant un rassemblement devant l’ambassade d’Algérie à Paris. Deux autres rassemblements étaient organisé simultanément à Tunis et Alger par des journalistes.

Drareni a été condamné le 10 août dernier à trois ans de prison ferme. Son procès en appel est prévu ce mardi 8 septembre. Il avait été arrêté début mars alors qu’il couvrait une manifestation du hirak à Alger.

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Parmi les journalistes présents au rassemblement de Paris figurent Gilles Bouleau, Daphné Burki, Laurent Delahousse, Anne-Claire Coudray, Guy Lagache, Harry Roselmack ou encore Bernard de la Villardière.

Ce dernier a expliqué qu’il était là pour exprimer son soutien avec Drareni mais aussi avec tous les journalistes algériens.

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« C’est important que je sois là avec mes confrères, notamment pour exprimer notre solidarité, au-delà de Khaled Drareni, à tous les journalistes indépendants qui travaillent en Algérie sous la menace d’une arrestation. Ils le sont soit parce qu’ils ont tenu des propos qui ont déplu en haut lieu, soit parce qu’ils travaillent pour un média indépendant, soit parce qu’ils n’ont pas reçu l’accréditation officielle, qui n’est délivrée qu’au compte-gouttes. Ce qui est une manière pour le pouvoir de faire pression sur les journalistes et de rendre leur travail plus périlleux », a indiqué le présentateur de la célèbre émission « Enquêtes exclusives », cité par Europe1.

A Tunis, quelques dizaines de journalistes se sont rassemblés devant le siège du syndicat des journalistes tunisiens, dont la façade principale est recouverte depuis plusieurs jours d’une immense banderole à l’effigie de Khaled Drareni.

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Des dizaines de journalistes ont également tenu ce lundi un rassemblement à la maison de la presse Tahar Djaout à Alger, le troisième en deux semaines, pour exiger la libération de leur confrère.

« Le journalisme n’est pas un crime », « Liberté pour Khaled Drareni », pouvait-on lire sur les banderoles brandies par les journalistes.

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