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RCD : « Le redressement du pays ne peut se suffire de réformettes ridicules »

RCD : « Le redressement du pays ne peut se suffire de réformettes ridicules »

Le RCD est formel : le redressement du pays, au regard de sa situation générale, ne peut se suffire de « réformettes » qu’il qualifie de « ridicules ».

« Le redressement national ne peut se suffire de quelques réformettes ridicules au vu de l’état du pays et que toute tentative de replâtrage, pour maintenir le système en place, ne peut être viable et durable », juge, ce lundi 13 janvier, le RCD dans les résolutions qui ont sanctionné les travaux de son Conseil national.

« Au mieux, elle ne servirait qu’à différer, encore une fois, nos problèmes qui prennent racine dans la confiscation de la souveraineté du peuple », explique le parti. C’est pourquoi, il rejette le « dialogue » tel que conduit par le pouvoir.

«Dans ce cadre, tout dialogue parcellaire n’est que l’expression d’une volonté de contourner la seule voie salvatrice, le rétablissement du peuple algérien dans ses droits d’édifier des institutions qu’il aura choisies librement. C’est la revendication centrale portée par le soulèvement populaire et défendue depuis longtemps par les organisations et les partis politiques progressistes », soutient-il.

Dans cette perspective, le RCD, engagé dans le cadre du PAD (pacte de l’alternative démocratique) dans la préparation des « assises de la démocratie » fixées pour le 25 janvier prochain, appelle l’ensemble des organisations démocratiques, les collectifs citoyens et les militants de la démocratie à faire de ce moment « une rampe de lancement pour une conférence nationale qui mobilise le plus largement possible autour d’une transition démocratique qui fixe les instruments et les mécanismes d’un processus constituant et qui redonne la parole au peuple algérien ».

« C’est la condition d’un nouveau départ pour construire ensemble une Algérie de développement et de progrès », soutient-il.

Par ailleurs, évoquant la crise libyenne, le RCD relève la « faillite diplomatique de la gouvernance algérienne, fruit de l’absence de projet et d’ambition pour le pays durant le règne du président déchu ». « Cet état de fait a conduit l’Algérie à camper dans un rôle secondaire », observe-t-il.

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